Hirokazu Kore-eda souhaite la création d’un CNC japonais

Son film Broker (Les bonnes étoiles dans sa version française) vient de repartir de Cannes avec deux prix : le prix d’interprétation masculine pour Song Kang-ho ainsi que le prix du jury œcuménique, l’un des plus importants cinéastes japonais...

Hirokazu Kore-eda souhaite la création d’un CNC japonais

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Son film Broker (Les bonnes étoiles dans sa version française) vient de repartir de Cannes avec deux prix : le prix d’interprétation masculine pour Song Kang-ho ainsi que le prix du jury œcuménique, l’un des plus importants cinéastes japonais est revenu avec de nouvelles ambitions, d’ordre structurelles. Selon Variety, Hirokazu Kore-eda a en effet annoncé mardi dernier le lancement d’un groupe de professionnels qui fera campagne pour une réforme structurelle de l’industrie cinématographique japonaise. Explicite, ce groupe s’est appelé “Association pour l’établissement d’une version japonaise du CNC”.

Le réalisateur, Palme d’or en 2018 pour Une affaire de famille, est notamment accompagné dans sa démarche par les cinéastes Nobuhiro Suwa, Yukiko Sode, Miwa Nishikawa, Koji Fukada ou encore Atsushi Funahashi. Tous·tes sont d’ailleurs déjà membre de l’Association des réalisateurs de films bénévoles, un groupe dédié à l’amélioration des conditions de travail au sein de l’industrie nippone du cinéma. Kore-eda a affirmé que cette dernière, rémunérant mal les professionnel·les au regard de leurs longues heures de travail, avait besoin d’être réformée : “Nous ne nous attendons pas à des changements majeurs immédiats, mais nous espérons que nous pourrons faire avancer et améliorer l’environnement de travail dans l’industrie cinématographique, même si ce n’est qu’un peu.

Le modèle français

Ce n’est pas la 1ère fois que le CNC français inspire une industrie cinématographique asiatique. Il y a près de 50 ans, en 1973, le gouvernement sud-coréen a par exemple créé le KOFIC (Korean Film Concil) qu’il a placé sous la tutelle du ministère de la Culture comme un institut de soutien aux productions locales, qui protégeait ces dernières en s’inspirant du modèle français. Ce nouvel institut japonais, s’il est bel et bien créé, devrait, comme en France, fournir un soutien financier à la production japonaise ainsi qu’une politique de subvention de cette production par les revenus des salles et des distributeurs. Enfin, devraient être mises en œuvre des mesures de prévention du harcèlement sexuel et de tout abus de pouvoir existant au sein de l’industrie.