Il n'y a aura pas de proportionnelle aux législatives de 2022 (sauf référendum)

POLITIQUE - Clap de fin pour cette promesse d’Emmanuel Macron? “Les conditions ne sont pas réunies” au Parlement pour introduire la proportionnelle aux élections législatives avant 2022, ont indiqué les présidents des groupes politiques de...

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Il n'y a aura pas de proportionnelle aux législatives de 2022 (sauf référendum)

POLITIQUE - Clap de fin pour cette promesse d’Emmanuel Macron? “Les conditions ne sont pas réunies” au Parlement pour introduire la proportionnelle aux élections législatives avant 2022, ont indiqué les présidents des groupes politiques de la majorité à l’Assemblée nationale ce mercredi 17 mars.

“Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien cette réforme par la voie parlementaire dans un calendrier à la fois particulièrement serré à l’approche des élections de 2022 et contraint par la crise sanitaire”, ont indiqué ces responsables LREM, MoDem et Agir dans une déclaration commune, alors que le président du MoDem François Bayrou avait remis l’idée sur la table.

Les chefs de file des députés LREM Christophe Castaner, des députés MoDem Patrick Mignola et des députés Agir Olivier Becht remettent ainsi le sujet au prochain quinquennat, sauf organisation d’un référendum sur la proportionnelle avant 2022.

“Réflexion commune”... et référendum?

“Cela ne signifie pas que nous abandonnons notre ambition”, insistent-ils, annonçant le lancement dès à présent d’“une réflexion commune” sur la “démocratie représentative” en vue de la campagne présidentielle.

Le leader centriste François Bayrou, allié d’Emmanuel Macron, avait dit récemment ne pas croire à un tel changement du mode de scrutin par “la voie parlementaire”. Dimanche 14 mars, il a de nouveau défendu sa mise en place par référendum, estimant qu’il pourrait être organisé en même temps que les régionales prévues en juin.

“Il y a une question qui empoisonne le débat public depuis longtemps - les ‘gilets jaunes’ en ont beaucoup parlé dans leur cahier de doléances - et ils ont dit très souvent qu’ils n’étaient pas représentés”, expliquait-il dans l’émission de France Inter/ franceinfo / Le Monde, en ajoutant: “si on fait ce constat, alors on se tourne vers notre histoire et nos institutions et on dit aux Français: ‘Il va falloir que vous tranchiez.’”

“Cette issue a notre préférence au MoDem”, confirmait encore Patrick Mignola, patron des députés MoDem, dans une interview au JDD, mardi. Mais dans ce cas, “le sujet ne peut être que celui de la proportionnelle intégrale afin que tous les Français soient concernés par cette réforme.”

L’introduction d’une dose de proportionnelle figurait parmi les engagements de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Mais La République en marche et l’exécutif se montrent désormais très prudents, le chef de l’État estimant toutefois en public, le 10 février dernier, que ce débat “important” devait se “poursuivre”. 

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