Impôts 2024 : l’État promet une baisse de 2M€, les Français concernés
Alors que les Français ont commencé à déclarer leurs revenus, bon nombre déplorent le montant conséquent qu’ils auront à payer. Et si certaines « astuces » permettent de combler le manque à gagner, ils sont nombreux à estimer payer trop...
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Alors que les Français ont commencé à déclarer leurs revenus, bon nombre déplorent le montant conséquent qu’ils auront à payer. Et si certaines « astuces » permettent de combler le manque à gagner, ils sont nombreux à estimer payer trop d’impôts. Notamment les Français issus des classes moyennes. Bonne nouvelle : l’État a promis une baisse significative de 2 milliards d’euros. Ce qui profitera donc à ces tranches de la population. Il y a peu, Gabriel Attal a précisé, lors de son passage dans BFMTV, la nature, les tenants et les aboutissants de cette réduction d’impôts.
Est-ce que les impôts sur le revenu vont baisser en 2024 ?
Concrètement, le Premier ministre a affirmé vouloir tenir cet engagement. « C’est un engagement du président, il sera tenu », a-t-il dit sans langue de bois. Cela étant, reste à savoir comment cette baisse sera financée… Elle ne concernera d’ailleurs pas les revenus de 2024, mais ceux de 2025. « Les choix budgétaires se font entre juin et septembre, c’est dans ce calendrier-là qu’on fera nos choix », apprenait-on dans l’entrevue de Gabriel Attal dans Face à BFM, diffusée ce jeudi 18 avril sur la chaîne.
L’État réaffirme son engagement
« On pourra tenir l’engagement en le finançant, a précisé Gabriel Attal au sujet de cette baisse des impôts. Ça veut dire en mettant, en face des deux milliards, par exemple une économie fléchée qu’on fait pour pouvoir faire cette baisse ». Il n’est donc pas question d’augmenter un impôt après l’avoir baissé, a précisé le chef du gouvernement d’Emmanuel Macron. « Ce n’est pas du tout notre logique, ce n’est pas ce qu’on fera ». Mais qui seront les gagnants et les perdants ?
Comment le gouvernement va-t-il financer cette baisse ?
Comment l’État va-t-il donc financer cette baisse des impôts promise et due ? Il faut dire qu’en ce moment, tous les moyens sont bons pour chercher des moyens de financement. Surtout à l’heure où la dette publique peine à se résorber. Cette promesse ne va-t-elle donc pas creuser un énorme trou dans le budget de l’État ? Il faut dire que ce déficit est plus élevé qu’envisagé, atteignant les 5,5% du produit intérieur brut en 2023.
Baisse des impôts : le chantier est en cours
Si le financement est au cœur des discussions, Gabriel Attal a dit qu’un chantier se faisait au niveau de certaines cotisations. « On a par ailleurs engagé un chantier sur les allègements de cotisations patronales et de cotisations salariales, a-t-il précisé. Parce qu’on veut que les Français qui travaillent, les classes moyennes notamment, puissent gagner davantage. Ça peut aussi rejoindre ce chantier-là ».
Qu’est-ce qui va changer en 2025 en France ?
Reste à savoir quelle « trajectoire sérieuse et crédible » se dessinera. Concernant le déficit public annoncé, Gabriel Attal se veut plus ou moins rassurant. Grosso modo, le 1er ministre français affirme que l’État concentrera son action et « continuera à faire des efforts » pour combler le manque à gagner. Et ce, sans que les classes moyennes aient à payer les pots cassés en payant plus d’impôts, alors qu’il leur a été promis l’inverse. Chose promise, chose due… Affaire à suivre…