Indochine pas invité à jouer pour les J.O : “On ne fait pas partie de ce club parisien”
Nicola Sirkis en a gros sur la patate. Indochine, fleuron de l’industrie musicale made in France que l’on évite soigneusement de recommander à nos ami·es étranger·ères, n’a pas été convié aux cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques...
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Nicola Sirkis en a gros sur la patate. Indochine, fleuron de l’industrie musicale made in France que l’on évite soigneusement de recommander à nos ami·es étranger·ères, n’a pas été convié aux cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, le musicien, lucide, s’épanche ainsi en ces termes sur les raisons supposées de cet oubli : “Je pense qu’ils n’ont même pas pensé à nous”. Quand le journaliste l’interroge sur son sentiment éventuel de vexation, lui qui remplit des stades à la pelle avec Indochine, Sirkis s’en défend : “Pas du tout. Mais vous aurez remarqué que nous avons eu la décence de ne pas en causer comme certains de nos collègues…”. Ne pas en causer, oui. Du moins, jusqu’à ce que la 1ère occasion de saisir un micro tendu pour le souligner se présente.
Par ailleurs, après avoir confié avoir assisté à quelques épreuves sportives (“j’ai acheté mes places”) et avoir adoré la prestation de Gojira à la cérémonie d’ouverture, Nicola Sirkis a rappelé à quel point Indochine était un groupe à l’avant-garde de toutes les innovations pop : “En voyant la Garde républicaine avec Aya Nakamura, je me suis dit que l’on avait été un peu en avance. On a joué avec eux, il y a quatre ans à Lille”.
Populiste, Indochine ?
Mais la décence a visiblement ses limites. Car Nicola Sirkis ne se contente pas de feindre l’indifférence, il débarque avec ses grosses pompes goths en usant d’un champ lexical populiste confondant de niaiserie pour expliquer pourquoi Indochine n’a pas “reçu le bristol”. Sirkis : “On ne fait pas partie de ce club parisien, France Inter, Télérama”. Imbattable. C’est bien sûr le parisianisme bobo-branché qui a permis à Phoenix de remplir le Hollywood Bowl et le Madison Square Garden, et à AIR de faire une tournée internationale pour jouer son album Moon Safari (1998), disque culte de Los Angeles à Melbourne.
Indochine pourra se consoler en se disant que son inaudible dernier single, Le chant des cygnes, pourra peut-être connaître un succès européen… Il a toutes les qualités pour devenir le générique de la prochaine édition du Concours Eurovision de la chanson.
Indochine sortira le 7 septembre son nouvel album, Babel Babel.