Inrocks festival : une affiche de Rev le 15 décembre à la Bourse de Commerce

Le temps d’une date unique en France, qui sera intégralement consacrée à Nowhere, le 1er album des Anglais sorti en 1990 : “Nous écrivons des choses qui sonnent bien au présent mais qui sonneront toujours bien dans dix ans”, confiaient alors...

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Le temps d’une date unique en France, qui sera intégralement consacrée à Nowhere, le 1er album des Anglais sorti en 1990 : “Nous écrivons des choses qui sonnent bien au présent mais qui sonneront toujours bien dans dix ans”, confiaient alors ces enfants du shoegaze aux Inrockuptibles. Et 32 ans plus tard ? Il n’y a qu’à tendre l’oreille pour mesurer la balafre laissée sur les générations de jeunes musicien·nes arrivé·es après, qui s’efforcèrent de trouver à leur tour l’étincelle mélodique dans un magma de saturation noise.


Étrangement, Ride n’a jamais été à l’affiche des Inrocks Festival quand d’autres, des Stone Roses jusqu’à The Jesus and Mary Chain, en passant par les chaotiques Happy Mondays, y faisaient leurs armes dès leurs débuts prometteurs. La vie nous impose parfois quelques détours, mais voilà qui est réparé. Une bonne nouvelle en appelant une autre, on annonçait cette semaine, toujours dans le cadre des Inrocks Festival, une soirée exceptionnelle le 15 décembre, à la Bourse de Commerce (Paris), avec Martin Rev d’un côté et bar italia de l’autre.


Kezako ? Si on ne présente plus Martin Rev, glissons quand même quelques mots sur cet Iron Man du postpunk, figure majeure du New York délabré de la fin des années 1970. Moitié du duo Suicide, qu’il formait avec le regretté Alan Vega, Martin Rev est ce cow-boy métallique adepte du doo-wop industriel, sorte de personnage lynchien bardé de machines et autres boîtes à rythmes, qui semblent recracher sous la forme d’un maelstrom sonore les souvenirs concassés du temps présent. Pas étonnant donc de le programmer aux côtés de bar italia, jeune trio mystérieux made in London et signé chez World Music, le label de ce grand tripatouilleur de son qu’est Dean Blunt. Sans trop d’efforts d’imagination, on peut voir dans la pop tanto cristalline, tanto embuée, tanto bruitiste, tanto allez-savoir-quoi de ces cool kids, une sorte d’écho à toute l’histoire charriée par un festival qui porte l’ambition de construire des ponts. Toujours pour le meilleur. En attendant de nouvelles annonces.

Édito initialement paru dans la newsletter musique le 27 octobre