Interdites de porter un bikini, des joueuses de beach-volley boycottent un tournoi au Qatar
BOYCOTT - Elles ont annoncé leur intention de boycotter l’évènement. Les stars allemandes du beach-volley Karla Borger et Julia Sude devraient boycotter un tournoi au Qatar en raison de l’interdiction de porter un bikini sur le terrain. “Nous...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
BOYCOTT - Elles ont annoncé leur intention de boycotter l’évènement. Les stars allemandes du beach-volley Karla Borger et Julia Sude devraient boycotter un tournoi au Qatar en raison de l’interdiction de porter un bikini sur le terrain. “Nous sommes là pour faire notre travail mais on nous empêche de porter notre tenue de travail”, a justifié Karla Borger dimanche 21 février sur les ondes de la radio publique allemande Deutschlandfunk.
“C’est vraiment le seul pays et le seul tournoi où un gouvernement nous dit comment faire notre travail. Nous critiquons cela”, a ajouté la sportive, vice-championne du monde.
Le Qatar organisera en mars un tournoi de la Fédération internationale de beach-volley (FIVB). C’est la première fois que ce petit Etat du Golfe accueille un tel tournoi féminin de la FIVB, après avoir organisé pendant sept ans une compétition masculine, et en 2019 les Jeux mondiaux de plage, où les joueuses étaient autorisées à porter un maillot de bain.
Les joueuses ont été invitées à porter des T-shirts et de longs pantalons plutôt que les maillots de bain échancrés habituels, une décision motivée selon la Fédération internationale de beach-volley par “le respect de la culture et des traditions du pays hôte”.
La Fédération qatarie dément
La Fédération qatarie de volley-ball (QVA), organisatrice du tournoi, a assuré dans un communiqué transmis à l’AFP qu’elle n’avait fait aucune demande dans ce sens.
“Nous voulons dire clairement que nous n’avons en rien précisé ce que les sportives devaient porter lors de cet événement. Nous respectons pleinement le code de conduite édicté par la Fédération internationale et avons montré par le passé lors d’événements organisés au Qatar que les sportives sont libres de porter les mêmes tenues qu’ils portent dans d’autres pays”, a-t-elle indiqué.
“Nous voulons que tous les sportives se sentent les bienvenues et à l’aise lors de ce tournoi qui sera historique pour le Qatar”, a insisté le QVA.
Dans le magazine Spiegel, Karla Borger a insisté sur le fait que si, en temps normal, elle était heureuse de “s’adapter à un pays”, la chaleur extrême qui règne au Qatar rend nécessaire le port d’un bikini.
Faut-il que le tournoi se tienne au Qatar ?
Sa coéquipière Julia Sude a fait remarquer que le Qatar avait fait des exceptions pour les athlètes féminines lors des Mondiaux d’athlétisme à Doha en 2019.
Sur Deutschlandfunk, Karla Borger s’est interrogée sur la pertinence de désigner le Qatar comme pays hôte d’une telle compétition.
“Nous nous demandons s’il est vraiment nécessaire qu’un tournoi se tienne là-bas”, a-t-elle déclaré.
Le Qatar, qui doit accueillir la Coupe du monde de football 2022, s’est fait une spécialité d’organiser de grands évènements sportifs, malgré plusieurs controverses, notamment autour de son manque de tradition du sport de compétition, son climat extrême, ainsi que les conditions de travail des employés sur certains sites sportifs.
À voir également sur Le HuffPost: À l’Open d’Australie, ce papillon vole la vedette à Naomi Osaka