INTERVIEW. Déborah Krey (Les Invisibles sur France 2) : "Duchesse a une grande détermination"
Télé Star : La série suit "les Invisibles", une brigade cherchant à redonner une identité à des corps anonymes. Quel aspect du scénario vous a-t-il donné envie de vous lancer dans l'aventure ?Déborah Krey : C'est le quatuor. J'ai beaucoup aimé...
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Télé Star : La série suit "les Invisibles", une brigade cherchant à redonner une identité à des corps anonymes. Quel aspect du scénario vous a-t-il donné envie de vous lancer dans l'aventure ?
Déborah Krey : C'est le quatuor. J'ai beaucoup aimé le lien qui les unit tous les 4. Ça m'a terriblement donné envie d'être sur le tournage. Cette série a quelque chose d'assez sombre et en même temps, elle est très humaniste. Je trouve que ce quatuor apporte beaucoup d'humour, d'humanité et d'amour dans quelque chose de très sombre. Ça permet de respirer un peu, parce qu'il y a quelque chose de sincère entre nous quatre.
Comment décrieriez-vous ce lien ?
Chacun apporte une lumière. Chacun a une personnalité qui vient apporter ce que l'autre n'a pas. Si ça fonctionne bien, dans cette équipe, c'est grâce à la personnalité de chacun. Marie-Jo (Nathalie Cerda) a beaucoup d'expérience, de contacts, de franc-causer. Ben (Quentin Faure) va droit au but, peu intimider des témoins, des coupables. Darius (Guillaume Cramoisan) est calme et professionnel, et Duchesse, elle, a une grande détermination. Elle est un peu perfectionniste et a beaucoup d'empathie lorsqu'elle s'adresse aux témoins. Je pense qu'ensemble, ils forment une unique bonne personne.
Vous incarnez Duchesse, la plus inexpérimentée. Que pouvez-vous nous dire sur votre personnage ?
C'est une femme très déterminée. Elle a été très bonne élève et se retrouve enfin dans le vif du sujet. Au tout début, elle veut rester en retrait, ne faire aucune erreur, et cela finit par faire ressortir ses failles. À un moment donné, elle ne tient plus. C'est une fille qui a beaucoup de caractère et le découvre au fur et à mesure de la série. Elle grandit.
Duchesse vous ressemble-t-elle ?
Au début de la série, elle est très en retrait. Elle est assez discrète et impressionnée et pour moi, c'était un travail de composition parce que j'ai beaucoup plus de caractère que ça. J'ai une grande gueule (rire), donc je devais beaucoup me contenir. Là-dessus, on est différente, mais au fur et à mesure qu'elle se dévoile, elle se rapproche de moi.
Comment avez-vous abordé ce rôle ?
Avant le tournage, je me suis beaucoup penchée sur des rôles de jeunes femmes flics. Je me suis imprégnée de ce monde-là, puis je me suis beaucoup appuyée sur mes camarades. Je ne voulais pas arriver avec un personnage construit, je voulais la créer au fur et à mesure.
Marie-Jo et Duchesse, elles ont une relation très conflictuelle. Comment avez-vous appréhendé cela avec Nathalie Cerda ?
C'est jouissif ! Avec Nathalie, on s'aime beaucoup dans la vie, donc on a adoré jouer l'opposé. Dans la vie, on est très proches donc on a beaucoup travaillé sur les regards entre nos personnages. On a fait en sorte que rien ne soit anodin, qu'il y ait toujours un mélange d'admiration, d'animosité et d'incompréhension entre elles. Il y a une scène qui me touche beaucoup, c'est quand Marie-Jo vient féliciter Duchesse. À sa manière, bien sûr, ça lui coûte, mais elle pose sa main sur son épaule. J'ai bien aimé cette relation.
Un épisode vous a-t-il marqué plus que les autres ?
Je pense que l'affaire qui m'a le plus touchée, c'est celle de l'épisode 2. Je l'ai vécue avec émotion.
Dès les 1ers épisodes, on sent que Duchesse n'est pas indifférente à Ben. Pouvez-vous nous en dire plus sur leur relation ?
Ce qui me plaît, c'est que quand la série commence, on ne sait pas ce qui se passe entre eux. On ne sait pas si ça appartient au passé ou au présent. On ne sait pas si Duchesse est amoureuse, mais on sent une ambiguïté. J'aime bien que le téléspectateur ne sache pas, et on comprend assez vite que ça s'est passé avant. C'est une histoire qu'ils essayent de ne pas mettre en avant. Ils font ce qu'ils peuvent pour que ça ne prenne pas de place. Ils essayent de camoufler leur passé, mais ça ne marche pas ! Ils font tout pour ne pas ressentir ce qu'ils ressentent, ils sont contre cette romance, mais c'est malgré eux.
Les séries policières sont nombreuses en France. En quoi Les Invisibles est-elle différente des autres ?
Cette idée d'avoir 7 jours pour retrouver l'identité d'un corps avant qu'il ne soit envoyé à la fosse commune, c'est quelque chose de différent. Je ne savais même pas qu'il y avait des sections de police qui s'occupaient des gens que personne ne réclament. C'est une série qui est un peu à part parce qu'elle ne explique pas seulement des enquêtes, elle explique l'urgence de donner une identité à un mort. Ça, ça m'a plu.
Deborah Krey © © Sarah Alcalay - FTV - Storia Television Deborah Krey © © Sarah Alcalay - FTV - Storia Television Les Invisibles © © Sarah Alcalay - FTV - Storia Television Deborah Krey © © Sarah ALCALAY - Storia Televison - FTV Guillaume Cramoisan, Deborah Krey et Cecile Rebboah © © Sarah Alcalay - FTV - Storia Television Guillaume Cramoisan © Sarah Alcalay Deborah Krey et Guillaume Cramoisan © © STORIA TELEVISION - FTV Deborah Krey © © STORIA TELEVISION - FTV Quentin Faure et Deborah Krey © © STORIA TELEVISION - FTV Guillaume Cramoisan, Nathalie Cerda, Deborah Krey et Quentin Faure © © Sarah ALCALAY - STORIA TELEVISION - FTV Guillaume Cramoisan, Nathalie Cerda, Deborah Krey et Quentin Faure © © Sarah ALCALAY - Storia Televison - FTV Quentin Faure © © Sarah Alcalay - FTV - Storia Television