Interview exclusive de Sabri Lalileche, co-fondateur de Gaming Squad
Le jeu vidéo doit rester un divertissement où toutes et tous peuvent s’amuser, un lieu dans lequel tout le monde peut profiter des joies du jeu vidéo. Mais malheureusement les comportements toxiques, et la discrimination peuvent parfois s’inviter...
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Le jeu vidéo doit rester un divertissement où toutes et tous peuvent s’amuser, un lieu dans lequel tout le monde peut profiter des joies du jeu vidéo. Mais malheureusement les comportements toxiques, et la discrimination peuvent parfois s’inviter dans la partie lorsque l’on joue en ligne. Sabri Lalileche a créé Gaming Squad, un réseau social qui fournit des solutions concrètes pour lutter contre ces pratiques, et qui permet de trouver des partenaires de jeu selon plusieurs critères et même de participer à des compétitions. Nous avons pu échanger avec lui pour qu’il nous en dise plus sur lui et sur Gaming Squad.
Quelle histoire partagez-vous avec le jeu vidéo ?
Mes deux parents sont ingénieurs en informatique, j’ai donc connu le PC depuis tout petit, avec des jeux de plateforme comme Astérix ou Hercule. Je pense que le jeu sur lequel j’ai passé le plus de temps est World of Warcraft : j’y jouais avec mes cousins. J’ai ensuite eu une grande période Battle Royale, avec notamment PUBG et Call of Duty: Warzone, mais aujourd’hui je joue énormément à League of Legends et à Teamfight Tactics.
Comment est venue l’idée de créer Gaming Squad ?
Avec mon collaborateur, Adrien, on a toujours aimé jouer. Au lycée, on jouait avec énormément d’amis, mais après ça, beaucoup ont arrêté. En définitive, on s’est presque retrouvés seuls avec Adrien et on s’est rendu compte que, plus que simplement jouer, ce qui nous intéressait, c’était cette notion de partage. Jouer, c’était comme aller prendre un verre, on se retrouvait en chat vocal, on se racontait nos journées… On s’est rapidement dit que ce serait cool d’avoir une plateforme pour trouver des gens avec qui jouer, et l’idée d’ajouter des critères est rapidement entrée dans la conversation.
Quels types de critères ?
En 1er lieu nous avons pensé au critère de l’âge, pour partager des centres d’intérêts, des sujets de conversation. Et c’est à ce moment-là qu’on s’est dit qu’il était tout à fait possible qu’un homme de 50 ans puisse se faire passer pour une fillette de 14 et que ça poserait donc un problème. À partir de là, l’idée du contrôle de la carte d’identité s’est imposée d’elle-même. Nous voulions faire un réseau social, il fallait qu’il y ait une réglementation.
Et au-delà, peut-on préciser la manière dont on a envie de jouer ?
Lorsque l’on crée un groupe, on peut également ajouter une description et rentrer dans des critères encore plus précis. On peut par exemple indiquer qu’on aime jouer sans trop se prendre au sérieux, ou au contraire que l’on veut faire des parties classées pour progresser dans les classements, on peut préciser les horaires où l’on sera plus disponible pour jouer, etc. À terme, ces critères pourront aussi être inclus directement dans les profils, nous sommes en train de travailler sur ce type de fonctionnalités.
Comment les parents peuvent suivre la pratique du jeu vidéo de leurs enfants ?
Nous avons mis en place des « comptes bienveillance », le parent peut rattacher son compte à celui de son enfant. Ensuite, on peut décider de laisser une liberté totale, ou de ne pas le laisser rejoindre des groupes de jeux dont le PEGI n’est pas adapté, ou d’être averti·e des actions de l’enfant. On peut très bien par exemple le laisser jouer à des titres comme Apex Legends ou Valorant, mais éviter Grand Theft Auto Online. Les parents sont libres de gérer comme ils l’entendent. Notre but c’est de renouer le dialogue et de fournir des outils aux parents pour suivre l’activité de leurs enfants sans être intrusifs.
Quels sont vos projets pour l’avenir de Gaming Squad ?
Nous avons envie que le jeu vidéo puisse se structurer, surtout en ce qui concerne l’esport amateur. Dans l’esport, on a tendance à d’abord penser à la scène professionnelle avant de penser à la scène amateur. J’ai moi-même fait du sport et je sais que le mouvement est à l’exact opposé : on structure d’abord le sport amateur car c’est lui qui donne de l’ampleur au sport professionnel. C’est pour cela que l’on s’est lancé dans l’organisation de compétitions et nous souhaitons continuer à développer notre plateforme en ce sens.
Merci à Sabri Lalileche d’avoir pris le temps de répondre à nos questions, pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel de Gaming Squad.
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