Israël: La fin de l'ère Benjamin Netanyahu officialisée
ISRAËL - Bye bye Bibi! Les causementaires israéliens ont officiellement voté, ce dimanche 13 juin en fin de journée, la confiance au “gouvernement du changement” mené par le chef de la droite radicale Naftali Bennett et le leader centriste...
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ISRAËL - Bye bye Bibi! Les causementaires israéliens ont officiellement voté, ce dimanche 13 juin en fin de journée, la confiance au “gouvernement du changement” mené par le chef de la droite radicale Naftali Bennett et le leader centriste Yaïr Lapid mettant ainsi un terme à plus de 12 ans de règne sans discontinuer de Benjamin Netanyahu (un record).
Naftali Bennett deviendra donc Premier ministre d’Israël, un poste qu’il cédera -selon les termes de l’accord passé entre huit partis d’opposition- à Yaïr Lapid, ancienne star de la télévision locale aux airs de George Clooney, dans deux ans. Tous deux sont les principaux visages d’une alliance pour le moins hétéroclite réunissant deux partis de gauche, deux du centre, trois de droite et une formation arabe.
“Je comprends que ce ne soit pas un jour facile pour beaucoup aujourd’hui, mais ce n’est pas un jour de deuil, c’est un jour de changement, de changement de régime dans une démocratie, a déclaré dans son discours de présentation au Parlement Naftali Bennett avant vote de confiance des députés à son gouvernement. “Je promets que ce gouvernement travaillera pour l’ensemble du pays, personne ne doit en avoir peur”, a-t-il assuré au cours d’une allocution notablement chahutée par ses adversaires politiques.
Netanyahu promet déjà de revenir
En dépit des difficultés judiciaires qui l’attendent ainsi que de ce cuisant revers politique, Benjamin Netanyahu a pourtant tenu à paraître combatif avant le vote. Le Premier ministre israélien sortant ainsi affirmé devant la Knesset qu’il resterait en politique, dans l’opposition, après l’entrée en fonction prévue de la nouvelle coalition, voire qu’il reviendrait “bientôt” au pouvoir.
“Si c’est notre destin d’être dans l’opposition, nous le ferons la tête haute, nous allons faire tomber ce mauvais gouvernement et nous serons de retour pour diriger le pays à notre manière (...) Nous serons de retour bientôt”, a déclaré Benjamin Netanyahu lors de son allocution.
“(Naftali) Bennett et ses amis sont une fausse droite et la population le sait très bien”, a encore déclaré Benjamin Netanyahu qui a vanté les “réussites” de son gouvernement, citant notamment les accords de normalisation des relations avec des pays arabes, et des “opérations extérieures” dont celle en 2018 ayant permis selon lui à l’État hébreu de mettre la main sur les archives nucléaires iraniennes. “Mais aujourd’hui l’Iran célèbre (l’arrivée de la nouvelle coalition, ndlr) car ils ont compris qu’il y a dorénavant un gouvernement faible” en Israël, a terminé le Premier ministre déchu.
Quelle coopération au sein de la coalition?
Plus tôt, Naftali Bennett avait néanmoins affirmé que son futur gouvernement ne laisserait pas “l’Iran se doter de l’arme nucléaire”. “Ce gouvernement commence son travail sous la plus grave des menaces sécuritaires”, a ajouté Naftlali Bennett à propos de l’Iran, ennemi juré d’Israël, assurant que son pays se “réserverait une liberté totale d’action” contre Téhéran. Téhéran dément régulièrement avoir l’intention de se doter de l’arme atomique, affirmant que son programme nucléaire est purement civil.
Au sujet du conflit israélo-palestinien, Naftali Bennett, partisan d’une ligne dure ayant prôné dans le passé l’annexion d’une partie de la Cisjordanie occupée, a assuré qu’il ne “s’agit pas d’un conflit territorial”, estimant qu’il fallait “rappeler au monde que les ennemis (d’Israël) ne reconnaissent toujours pas l’existence d’un État juif”. Il faudra désormais réussir à s’accorder sur ces différents sujets au sein de la coalition extrêmement disparate formée pour faire tomber Benjamin Netanyahu.
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