“It All Comes Down to This” : le postpunk de A Certain Ratio n’a rien perdu de sa force
Si, pour beaucoup de musicien·nes, la pandémie a intimé le silence et obligé à une remise en question, A Certain Ratio semble avoir regoûté à la vie d’artiste. Depuis sa création en 1977, le groupe de Manchester a eu plusieurs existences et autant...
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Si, pour beaucoup de musicien·nes, la pandémie a intimé le silence et obligé à une remise en question, A Certain Ratio semble avoir regoûté à la vie d’artiste. Depuis sa création en 1977, le groupe de Manchester a eu plusieurs existences et autant d’absences.
Son statut de pionnier du postpunk, avec sa facilité à embrasser groove et froideur, polyrythmie et ambiances martiales, lui a valu d’être redécouvert au début des années 2000. Mais, depuis 2020, ACR enchaîne les albums (trois de suite) comme s’il connaissait une nouvelle jeunesse.
Un bouillonnement d’idées qui balaie les genres
Pour It All Comes Down to This, les trois survivants des débuts, Jez Kerr, Martin Moscrop et Donald Johnson, n’ont voulu l’aide de personne, peut-être en réaction au casting généreux du précédent, 1982.
L’alchimie entre les trois multi-instrumentistes saute aux oreilles, et on ne pourra leur reprocher de manquer d’envie ou d’idées. Au contraire, les Mancuniens balaient comme d’habitude les genres – funk ombrageux, cold wave bouillante ou pop arty – avec une force de frappe enviable.
Requinqué par les maux de l’époque, le trio semble avoir gagné en mordant
Le courtisé producteur Dan Carey (Fontaines D.C., Squid, Wet Leg) a sans doute joué un rôle important dans le son de ce douzième album, à la fois compact et plein de reliefs. Requinqué par les nombreux maux de l’époque, le trio mancunien semble même avoir gagné en mordant.
Les beats de Donald Johnson claquent, la voix et la basse de Jez Kerr tonnent et, tout en alignant les riffs de guitare incisifs, Martin Moscrop amène avec sa trompette une touche free jazz décapante.
It All Comes Down to This (Mute/PIAS). Sortie le 19 avril.