Jacques Bompard, maire d'Orange, condamné à 5 ans d'inéligibilité

POLITIQUE - S’il avait échappé à l’inéligibilité en 1ère instance, cette peine requise par le parquet l’a rattrapé en appel. Ce jeudi 25 mars, le maire d’Orange Jacques Bompard (Ligue du Sud) a été condamné à un an de prison avec sursis et...

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L'ex-député d'extrême droite Jacques Bompard photographié en 2017 à l'Assemblée nationale

POLITIQUE - S’il avait échappé à l’inéligibilité en 1ère instance, cette peine requise par le parquet l’a rattrapé en appel. Ce jeudi 25 mars, le maire d’Orange Jacques Bompard (Ligue du Sud) a été condamné à un an de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêt par la cour d’appel de Nîmes.

L’édile d’extrême droite qui a annoncé selon le journal La Provence son intention de se pourvoir en cassation, une décision qui lui permet de rester en poste, a en outre été condamné à 30.000 euros d’amende. En mai 2019, le maire avait été condamné en 1ère instance à une peine de six mois de prison avec sursis et de 50.000 euros d’amende, dont la moitié assortis de sursis, devant le tribunal correctionnel de Carpentras (Vaucluse). Il avait, en revanche, échappé à la peine d’inéligibilité requise par le parquet.

Des faits qui remontent à ses années FN

Jacques Bompard avait été mis en examen en décembre 2010 à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire ouverte après la plainte d’un exploitant viticole orangeais, Bernard Jaume, ancien membre du FN. Les faits remontent à plus d’une quinzaine d’années, alors que Jacques Bompard était encore élu du Front national, depuis devenu le Rassemblement national.

L’enquête avait démontré que la commune vendait des biens immobiliers, rachetés par sa fille et son gendre via des Sociétés civiles immobilières (SCI) puis revendus par celles-ci moyennant d’importantes plus-values.

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