Jacques Brel : "Plus envie de rien", sa fille France évoque une période noire de la vie du chanteur

Quel a été votre rôle sur la conception de l'émission Une journée avec Jacques Brel ?FRANCE BREL : J'ai été contactée par la production. On s'est rencontrés à Bruxelles. J'ai répondu aux questions qu'on me posait. Et j'ai adhéré au projet qui...

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Quel a été votre rôle sur la conception de l'émission Une journée avec Jacques Brel ?

FRANCE BREL : J'ai été contactée par la production. On s'est rencontrés à Bruxelles. J'ai répondu aux questions qu'on me posait. Et j'ai adhéré au projet qui était présenté. Durant l'émission, mes réponses apparaissent en voix off sur les images.

Est-ce facile de causer d'un père aussi célèbre que le vôtre ?

Le sujet est vaste mais pas tant que ça, finalement. Ses chansons causent de lui déjà. Et on ne peut pas comprendre mon père si on n'évoque pas sa terre natale. Chez lui, la Belgique est liée à l'enfance et réciproquement. Et il n'avait pas envie de devenir adulte.

Bien qu'attaché à ses racines, il a tout quitté à la fin de sa vie pour la Polynésie. Comment l'expliquer ?

Non pas par caprice ou parce qu'il voulait montrer qu'il était libre, mais parce qu'il avait été très affecté par la disparition de son ami Jojo en 1974. Il n'avait plus envie de rien. Il voulait être seul et qu'on ne vienne pas le déranger.

Dans l'émission, on dit qu'il aimait se fatiguer. Dans quel sens faut-il l'entendre ?

Quand il allait physiquement au bout des choses, il avait l'impression de ne pas être mort. Mon père avait besoin de se sentir en vie. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à l'adolescence, il s'est demandé ce qu'il allait faire de sa vie et de son corps.

C'est cette période que vous expliquez dans le tome II d'Un troubadour que publie la Fondation Jacques Brel. Comment avez-vous réuni tous ces documents ?

Le livre débute à Noël 1946. J'évoque les années 50, quand il choisit les idées et les valeurs qui constitueront sa vie. Ma grand-mère et ma mère ont gardé toutes les notes de Jacques. C'est une chance de pouvoir aujourd'hui tout expliquer.

La fin de sa vie a été marquée par l'enregistrement d'un dernier album en 1977, Les Marquises. Comment sa sortie s'était-elle passée ?

Barclay, la maison de disques, avait décidé d'un embargo. L'album était resté dans des containers avant d'être mis sur le marché : mon père détestait les privilèges et avait souhaité que les journalistes le découvrent en même temps que le public.

S'il ne devait rester qu'une chanson de Brel, laquelle serait-ce ?

Parmi les demandes qu'on gère, celle qui arrive en tête c'est Ne me quitte pas. Personnellement, je ne saurais pas choisir. À chacun son avis...

Une journée avec Jacques Brel © Une journée avec Jacques Brel Une journée avec Jacques Brel © © STEPHANE LEMOUTON / BESTIMAGE Une journée avec Jacques Brel © © DENIS TRIBHOU - FTV