J'ai encore du mal à assumer mes opinions, j'espère que mon fils pourra m'y aider - BLOG
ÉDUCATION - Combien de fois vais-je entendre cela? Combien de fois vais-je supporter cela? Le rose pour les filles, le bleu pour les garçons. Les dînettes pour les filles, les voitures pour les garçons. Chacun à sa place, dès la naissance.Voilà,...
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ÉDUCATION - Combien de fois vais-je entendre cela? Combien de fois vais-je supporter cela? Le rose pour les filles, le bleu pour les garçons. Les dînettes pour les filles, les voitures pour les garçons. Chacun à sa place, dès la naissance.
Voilà, comme ça on ne prend pas trop de risques d’avoir des femmes astronautes et des hommes assistants maternels (je ne sais même pas si le féminin existe).
Je vais vous faire une confidence: moi-même, j’ai du mal à y échapper.
Vous avez envie de expliquer votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous lestémoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!
Difficile d’échapper aux stéréotypes de genre
Récemment, nous avons trié les vêtements d’Ambre (ma fille, NDLR) avec Marianne (ma conjointe, NDLR), afin de voir ce que nous pourrions garder pour son petit frère. Pantalon rose tout simple, OK. Par contre, pantalon rose avec petits nœud et paillettes, not OK. Pourquoi? Pourquoi un garçon ne pourrait-il porter un pantalon rose avec petit nœud et paillettes? De quoi ai-je peur? Du regard des autres? De mon propre regard? Pourtant, je n’hésite jamais à piocher dans le vestiaire masculin pour habiller Ambre.
Comment se fait-il que l’inverse soit si compliqué?
Plusieurs facteurs, certainement. La survalorisation des valeurs dites masculines (bravoure, audace, esprit d’entreprise, etc.) au détriment des valeurs dites féminines (empathie, tendresse, générosité, etc.).
L’indigné et le lâche à la fois
L’hypertrophie symbolique de certaines décorations ou accessoires (paillettes, licornes…) qui inondent l’espace public et les consciences. Et bien d’autres, peut-être, mais je ne suis pas sociologue.
Les mains plongées dans le tissu, j’ai cherché une réponse. En vain. Je suis à la fois l’indigné et le lâche. L’indigné capable d’obliger une marque à revoir son rayon puériculture, le lâche qui va donner paillettes et rubans aux bonnes œuvres.
Mais peut-être que mon fils m’offrira un courage supplémentaire. Celui d’assumer mes opinions jusqu’au bout, sans compromis. L’avenir le dira.
Ce billet est également publié sur la page Facebook d’Alexandre Marcel, Papa Plume.
Vous pouvez également retrouver Alexandre sur son blog et son compte Instagram.
Je ne m'attendais pas à ça! - Ed. Larousse" data-caption="Alexandre Marcel - Je ne m'attendais pas à ça! - Ed. Larousse" data-rich-caption="Alexandre Marcel - Je ne m'attendais pas à ça! - Ed. Larousse" data-credit="Ed. Larousse" data-credit-link-back="" />À voir également sur Le HuffPost: Ce petit garçon explique à une vendeuse pourquoi il peut porter du rose
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