Jane Fonda revient sur les racines de son militantisme en France et sur celle qui l'a inspirée

TÉLÉVISION - À l’occasion de la sortie de son livre “Que faire?”, Jane Fonda était entrevueée dans l’émission “C à vous” sur France 5 ce lundi 3 mai.L’ouvrage a amené l’actrice américaine de 83 ans à évoquer notamment ses débuts dans le militantisme...

Jane Fonda revient sur les racines de son militantisme en France et sur celle qui l'a inspirée

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

TÉLÉVISION - À l’occasion de la sortie de son livre “Que faire?”, Jane Fonda était entrevueée dans l’émission “C à vous” sur France 5 ce lundi 3 mai.

L’ouvrage a amené l’actrice américaine de 83 ans à évoquer notamment ses débuts dans le militantisme dans les années 60, encouragés par Simone Signoret en France.

“Simone Signoret, elle était tellement géniale, parce qu’elle n’a jamais fait de prosélytisme. Elle a tout simplement exposé à d’autres moyens de pensées”, explique Jane Fonda, qui livre ensuite une anecdote sur l’actrice française: “Quand j’ai vraiment compris que la guerre au Vietnam (qui s’est déroulée de 1955 à 1975, NDLR) n’était vraiment pas bien, c’était en 1968, (...) j’habitais en France, j’étais mariée à Roger Vadim, j’étais enceinte. Je suis allée voir Simone Signoret, j’ai toqué à sa porte à sa maison de campagne, elle a ouvert la porte, elle m’a regardée et elle a dit: ′je vous attendais’.”

“Nous avons passé beaucoup d’heures ensemble en buvant du vin, en mangeant du fromage. Elle m’a appris un peu d’histoire du Vietnam, pourquoi la France était engagée, pourquoi il y avait la guerre et pourquoi les Français ont perdu”, se souvient-elle. “Elle m’a aidée à comprendre ce qui se passait au Vietnam et pourquoi cette guerre n’avait pas lieu d’être. (...) Après cela, je suis revenue vivre aux États-Unis et je suis devenue militante. Mais les racines se trouvaient là, en France, avec Simone Signoret.”

Jane Fonda évoque aussi son père, Henry Fonda, décédé en 1982. “Il ne désapprouvait pas mon activisme, mais il avait peur que ma manière risque de me faire du mal, et même détruire ma vie et ma carrière. Je pense qu’au fur et à mesure, il commençait à comprendre que c’était une nouvelle époque, on n’était plus dans les années 50, et même si j’étais très controversée, j’avais un rôle à jouer”, explique-t-elle sur France 5. “C’était plus radical que ce qu’il aurait fait lui, mais il me soutenait. Je peux vous dire qu’il me manque beaucoup.”

Jane Fonda, qui est engagée dans le mouvement de désobéissance civile inspirée par Greta Thunberg, est aussi revenue sur les cinq fois où elle a été arrêtée en 2019 après avoir manifesté pour protester contre l’immobilisme des responsables politiques face aux dangers du changement climatique.

“Comme j’avais 83 ans, des gens partout dans le pays disaient: ’eh bien, si cette vieille dame peut être en état d’arrestation chaque semaine, eh bien moi aussi peut-être’. Donc ça a encouragé les gens à se joindre à notre mouvement”, explique-t-elle.

Elle revient aussi sur la nuit qu’elle a passé en prison en 1970. “Mon expérience avec la police en prison, ça n’aurait pas été pareil si j’avais été noire. J’étais connue, donc ils faisaient très attention à comment ils me traitaient”, se remémore l’actrice.

À voir également sur Le HuffPost: Aux Golden Globes l’absence de noirs parmi les votants fait réagir