JB Dunckel, Sleater-Kinney, Slift… : voici les 5 albums de la semaine !

Cosmic Analog Ensemble – Les Grandes vacances (Jakarta Records/Bigwax) Les Grandes Vacances s’ouvre sur une prod hip-hop à la Madlib, madeleine ultime, pour regagner très vite les territoires d’une library music imprégnée d’Orient, de funk...

JB Dunckel, Sleater-Kinney, Slift… : voici les 5 albums de la semaine !

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Cosmic Analog Ensemble – Les Grandes vacances (Jakarta Records/Bigwax)

Les Grandes Vacances s’ouvre sur une prod hip-hop à la Madlib, madeleine ultime, pour regagner très vite les territoires d’une library music imprégnée d’Orient, de funk et de musiques de films qui ont été, tôt dans la vie du jeune homme, le fuel de son imagination vagabonde. Quelques morceaux chantés çà et là, parfaitement imparfaits, sur le fil, dont le gainsbourgien Une minuscule effervescence, fixent dans l’éther des instants nostalgiques qui débordent et nous submergent. On est alors ailleurs, plus vraiment dans la bande-son d’un long métrage, mais dans la mise en musique d’un Polaroid jauni par les affres du temps.

Par François Moreau

Lire la chronique de Les Grandes vacances

JB Dunckel – Paranormal Musicality (Warner Classics)

“Le piano fait de moi un être meilleur”, dit-il. À l’écoute de son meilleur album solo à ce jour, on le croit volontiers. Dix-huit démonstrations enregistrées entre 2019 et 2022 au sein du studio parisien Atlas, où l’instrument de prédilection de Jean-Benoît Dunckel s’exprime pleinement, servant ses émotions les plus viscérales. S’ouvrant sur la délicatesse sentimentale de Dolphin, poursuivant sur un Prélude marin aux mesures relevées, Paranormal Musicality s’inscrit dans le sillage des maîtres Maurice Ravel et Philip Glass.

Par Sophie Rosemont

Lire la chronique de Paranormal Musicality


Ekkstacy – Ecstasy (UnitedMasters)

Ici, on ne lézarde pas sur des plages californiennes ensoleillées mais sur le macadam du parking désert d’un 7-Eleven ou celui d’une arrière-cour glacée de la banlieue de Vancouver, tout en rêvant d’amour et d’évasion. Les textes semblent avoir été écrits en un jet ininterrompu, dans une langue sensible et enragée à la fois. Proche, évidente, et plus que jamais marquée par l’espoir sur ce nouvel album. Alors, certes, ce n’est pas non plus une révolution dans le rock (le peut-on encore ?), et si le Canadien lorgne toujours vers 2010, il s’agit bien plus qu’une simple copie du son de The Drums et de sa reverb en forme de signature.

Par Arnaud Ducome

Lire la chronique d’Ecstasy 

Sleater-Kinney – Little Rope (Loma Vista Recordings/Universal)

Ce n’est pas nouveau, la musique de Sleater-Kinney, fondé en 1994 à Olympia, État deWashington, a toujours été un exutoire face à la violence du patriarcat, aux inégalités sociales américaines et aux traumas singuliers. Little Rope plus que jamais : en 2022, parce que son numéro figurait sur un vieux dossier administratif, Tucker a dû apprendre à Brownstein la mort de sa mère et de son beau-père dans un accident de la route.

Par Sophie Rosemont

Lire la chronique de Little Rope

Slift – Ilion (Sub Pop/Modulor) 

Parfois plus brutal que son prédécesseur, mais tout aussi gargantuesque avec ses huit morceaux étalés sur près d’une heure vingt, Ilion est un furieux maelström où se mêlent les désormais classiques influences Kraut, psyché et space rock du trio toulousain, prises dans une déferlante metal et post-hardcore à la pesanteur phénoménale (mention particulière à Nimh qui progresse tel un rouleau compresseur sous la lourde basse de Rémi Fossat). 

Par Alexis Hache

Lire la chronique de Ilion