« Je ne vais pas tenir » : incarcérée et enceinte de huit mois, Poupette Kenza prend la parole

C’est un véritable rebondissement dans l’affaire Poupette Kenza. L’influenceuse, suivie par des millions de personnes sur les réseaux sociaux, est incarcérée depuis le 7 juillet 2024 pour « tentative d’extorsion en bande organisée » et « association...

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C’est un véritable rebondissement dans l’affaire Poupette Kenza. L’influenceuse, suivie par des millions de personnes sur les réseaux sociaux, est incarcérée depuis le 7 juillet 2024 pour « tentative d’extorsion en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». Aujourd’hui âgée de 24 ans, Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, est enceinte de huit mois et craint de donner naissance à son troisième enfant derrière les barreaux…

« On m’a reconnu » : Poupette Kenza est très angoissée

La jeune femme est accusée d’avoir orchestré un plan visant à extorquer 350 000 euros à son ancienne agente, en collaboration avec un maître chanteur. Depuis son incarcération à la maison d’arrêt de Rouen, Poupette Kenza vit mal sa détention. « Je ne vais pas tenir », a-t-elle confié à ses proches. En raison de son état de grossesse avancé, elle a été placée dans une « nurserie ». En réalité, il s’agit d’une cellule réservée aux détenues enceintes. Ainsi, elle lui offre des conditions de vie relativement meilleures que celles des autres prisonnières.

En effet, elle contient un espace plus grand, une douche à eau chaude et un coin cuisine. Cependant, malgré ces aménagements, l’influenceuse souffre des conditions de détention, notamment des odeurs insupportables qui la gênent en raison de sa grossesse. « Je suis enceinte de cinq mois et les odeurs, je ne les supporte pas. Dans la geôle, on m’a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée », déclarait-elle dès le début de sa détention.

Un accouchement en prison à venir pour la célèbre influenceuse ?

L'une des plus grandes inquiétudes de Kenza Benchrif est la possibilité d’accoucher en prison. Selon les lois françaises, elle pourrait être transférée à l’hôpital pour accoucher, avant de retourner en prison avec son bébé… qu’elle pourrait garder jusqu’à ses 18 mois dans la nurserie. Pourtant, son avocat, Me Hugues Vigier, espère éviter ce scénario : « Ce scénario est inenvisageable. J’ai bon espoir qu’elle sorte très vite, ainsi que son mari », a-t-il affirmé.

Ainsi, il plaide en faveur d’un placement sous bracelet électronique pour Poupette Kenza, afin qu’elle puisse accoucher en dehors de la prison. Pendant plusieurs semaines, le mari de Poupette Kenza, Allan Liehrmann, était resté silencieux, résidant à Dubaï avec leurs enfants. On l’accusait même d’abandonner sa femme enceinte seule, face à la justice.

Le mari de Poupette Kenza enfin face à la justice

Cependant, le 23 septembre dernier, il a été arrêté à sa descente d’avion en France, où il venait se rendre aux autorités. Allan est également soupçonné d’être impliqué dans l’affaire d’extorsion. Bien qu’il ait reconnu une certaine implication, il n'endosse pas l’entière responsabilité, selon son avocat. Cette arrestation a provoqué une vague de critiques à son égard, notamment sur les réseaux sociaux. Alors que la date de son accouchement approche, Poupette Kenza reste angoissée par l’idée de donner naissance en prison.

Depuis son incarcération, elle se sent isolée et vulnérable. « J’ai peur, on crie mon nom dans la cour », confiait-elle cet été. Malgré ces conditions, l’influenceuse semble garder espoir de sortir bientôt. Elle et son mari envisagent de scolariser leurs enfants en France, loin de Rouen… où vivent les présumées victimes de l’extorsion. L’audience de la semaine prochaine pourrait s’avérer cruciale pour déterminer son sort.