Jean Cocteau à l'honneur sur France Culture
Dans le troisième épisode intitulé "Cocteau fait du cinéma", le critique Philippe Azoury - co-auteur du livre Cocteau et le cinéma, désordres (2003) avec Jean-Marc Lalanne, rédacteur en chef des Inrockuptibles - brosse le portrait de cet artiste...
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Dans le troisième épisode intitulé "Cocteau fait du cinéma", le critique Philippe Azoury - co-auteur du livre Cocteau et le cinéma, désordres (2003) avec Jean-Marc Lalanne, rédacteur en chef des Inrockuptibles - brosse le portrait de cet artiste et cinéaste clé du XX siècle. C’est parce que le cinéma était pour lui "synonyme du royaume des morts", que l’œuvre de Cocteau a marqué son époque et résonne encore aujourd’hui.
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"Cette œuvre comme une hémorragie poétique"
Au micro de Matthieu Garrigou-Lagrange, Philippe Azoury invite à découvrir le cinéma de Jean Cocteau, son travail qu'il décrit comme un "dépaysement". En 1930, Jean Cocteau réalise son premier film intitulé Le Sang d’un Poète, un film à la frontière de l’irréel et de la mythologie. À travers ce film, le poète impose une figure qu’il déclinera plus tard dans d’autres films : celle d’Orphée.
En parallèle de son activité au théâtre, Cocteau adapte pour le cinéma en 1946 le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête. Boudé lors de sa présentation au Festival de Cannes, La Belle et la Bête affirme l’univers fantastique et poétique de son auteur. "J’habite un autre monde, monde où les lieux et le temps m’appartiennent, déclarait ainsi le poète. J’y habite sans journaux, sans lettres, sans dépêches, sans téléphone, sans le moindre contact avec le dehors."
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