Jean-Luc Mélenchon juge "écœurante" la présence d'Emmanuel Macron à Jarnac
POLITIQUE - “Fous-lui la paix!”. S’il y a bien une personne que le déplacement d’Emmanuel Macron ce vendredi 8 janvier à Jarnac exaspère, c’est Jean-Luc Mélenchon. Alors que le chef de l’État est en Charente pour rendre hommage au premier président...
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POLITIQUE - “Fous-lui la paix!”. S’il y a bien une personne que le déplacement d’Emmanuel Macron ce vendredi 8 janvier à Jarnac exaspère, c’est Jean-Luc Mélenchon. Alors que le chef de l’État est en Charente pour rendre hommage au premier président socialiste de la Ve République à l’occasion du 25e anniversaire de sa disparition, le leader de la France insoumise exprime haut et fort son indignation dans des propos rapportés par L’Obs.
“Sa présence à Jarnac est écœurante. Je ne trouve pas d’autre mot. Ça dégoûte. C’est une manière cannibale de s’approprier un personnage historique comme s’il pouvait en capter quelque chose”, tacle le député des Bouches-du-Rhône, avant d’insister: “François Mitterrand, c’est la retraite à 60 ans, le programme commun, la lutte contre le capital. Qu’il respecte notre deuil”.
Mélenchon “héritier d’un projet”
Pour le candidat déclaré à l’élection présidentielle 2022, l’actuel locataire de l’Élysée est une antithèse de celui qu’il surnomme affectueusement “le Vieux”. “Il n’incarne pas l’unité nationale, il incarne un passager clandestin. Il s’accroche à toutes les branches qui passent pour essayer de surnager”, enfonce-t-il, revendiquant une filiation avec cette figure tutélaire de la gauche.
“Moi, c’est le Mitterrand du programme commun à qui je garde une fidélité. C’est le Mitterrand qui m’a invité à l’accompagner cinq fois en voyage, comme un rite initiatique. C’est le Mitterrand des actions communes, contre la réforme de la loi Falloux -c’était contre Bayrou- ou pour les transports -c’était contre Rocard. C’était un homme toujours en prise avec la réalité sociale”, loue Jean-Luc Mélenchon qui dit se sentir “héritier d’un projet et d’une manière d’être”.
Une “manière d’être” qui avait notamment permis à François Mitterrand d’unir la gauche pour créer l’alternance. Ce qui, pour le moment, continue de faire défaut au leader de la France insoumise.
Pour rappel, Emmanuel Macron lance ce vendredi l’année François Mitterrand, un cycle commémoratif comprenant trois moments forts: l’anniversaire de sa mort, celui de son accession au pouvoir (le 10 mai) et celui de l’abolition de la peine de mort. Une série de cérémonies dont l’Élysée réfute toute arrière-pensée politique.
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