Jean-Paul Belmondo: cet AVC qui l'a empêché de causer pendant deux ans
BELMONDO - En 2001, la vie de “Bebel” basculait. Alors qu’elle était en vacances en Corse, la légende du cinéma français s’écroulait, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Jean-Paul Belmondo, décédé ce lundi 6 septembre, ne serait...
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BELMONDO - En 2001, la vie de “Bebel” basculait. Alors qu’elle était en vacances en Corse, la légende du cinéma français s’écroulait, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Jean-Paul Belmondo, décédé ce lundi 6 septembre, ne serait alors plus jamais tout à fait le même.
Cet AVC signe en effet la quasi-fin de sa carrière d’acteur, même si, en 2008, il tourne un dernier film sous la direction de Francis Huster, Un homme et son chien.
Comme le rapporte Le Figaro à propos de ce film “mal accueilli”, il était pour Belmondo une manière de “passer ce message: malgré les accidents de la vie, on peut parfois surmonter son handicap”. “Le film a été mal accueilli, mais je ne regrette pas mon choix. Durant ma convalescence, j’ai côtoyé de nombreux jeunes handicapés”, soulignait l’acteur.
Cet AVC qui a eu lieu le 8 août 2001, en plein milieu de ses vacances chez Guy Bedos à Lumio, en Corse, a en effet eu de graves conséquences sur le géant du cinéma, qui aura vécu jusqu’à l’âge de 88 ans. Admis aux urgences, son état est jugé “stationnaire” mais “sérieux”. Un caillot aurait causé l’AVC, provoquant un “ralentissement” du côté droit de son corps, comme l’indiquait Le Monde. L’acteur, alors âgé de 68 ans, souffre d’une paralysie faciale du côté droit.
“La volonté permet beaucoup de choses”
Lorsque cet incident se produit, Jean-Paul Belmondo pense à ses parents. C’est ce qu’il révèle quelques années plus tard au Figaro, avant de souligner qu’il n’a pas pu causer pendant deux ans par la suite. “Je pensais qu’il fallait m’en sortir et que je pouvais y parvenir à condition, encore une fois, de le vouloir, comme ils me l’avaient toujours enseigné. Le fait d’être sportif m’a beaucoup aidé. Je me suis réveillé en baragouinant. J’ai mis deux ans à pouvoir recauser alors que le médecin m’avait dit que je ne recauserais jamais. J’y suis arrivé. Preuve que la volonté permet beaucoup de choses. Et pas seulement dans le cinéma!”, indique-t-il.
“Je vais très bien, un peu hésitant dans la parole, mais très bien”, peut-on entendre de sa propre bouche en 2015 sur les ondes de RTL.
“Il faut rester optimiste”
Dans une entrevue accordée au Parisien, l’acteur revient aussi sur la place cruciale du sport dans son rétablissement. “Le sport m’a sauvé plus par rapport à l’état d’esprit qu’il procure que par rapport à l’état physique dans lequel je me trouvais. Le sport nécessite de la résistance. C’est comme dans la boxe: je n’aimais pas recevoir des coups, mais quand j’en recevais, il fallait bien la fermer pour continuer à lutter. C’était la même chose à ce moment-là”, explique-t-il.
Plus que cet accident, c’est de sa “gaieté” que Belmondo aimerait qu’on se souvienne. “Il faut rester optimiste”, poursuit-il dans l’entrevue au Figaro. C’est d’ailleurs la manière dont il était décrit par son ami et acteur Antoine Duléry cette année, en 2021. “Il est souriant, il me fait rire. On passe de bons moments comme depuis 25 ans. Jean-Paul est une leçon d’optimisme. Avec l’AVC qu’il a eu depuis 20 ans il ne s’est jamais plaint. Il a toujours regardé la vie du bon côté et c’est une leçon de courage. Il donne plus qu’on ne lui en donne. Il fait rire parce que c’est ce qu’il aime.”
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