Jérôme Rodrigues relaxé après avoir comparé la police à une "bande de nazis"

JUSTICE - Le gilet jaune n’est finalement pas condamné. Jugé pour “injures publiques” après avoir traité des policiers de “bande de nazis”, Jérôme Rodrigues, l’une des figures du mouvement protestataire, a été relaxé ce mardi 6 avril par le...

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Jérôme Rodrigues, l'une des figures du mouvement des gilets jaunes, durant une manifestation le 12 décembre 2019. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

JUSTICE - Le gilet jaune n’est finalement pas condamné. Jugé pour “injures publiques” après avoir traité des policiers de “bande de nazis”, Jérôme Rodrigues, l’une des figures du mouvement protestataire, a été relaxé ce mardi 6 avril par le tribunal judiciaire de Paris. 

Une affaire initiée par des propos que le manifestant avait tweetés le 9 septembre dernier. Il avait alors prévenu les manifestants, à travers un tweet, de ne pas donner leur identité en cas d’interpellation. “Dans le pire des cas, vous passerez quatre heures maximum au commissariat. Mais auront-ils suffisamment de place pour nous accueillir?”, écrivait-il.

“Camp de concentration”

Ce à quoi le syndicat de police Synergie-officiers avait répondu “nous avons suffisamment de place pour vous accueillir.” C’est à ce moment-là que Jérôme Rodrigues a tenu les propos qui lui ont valu de se retrouver devant le tribunal judiciaire de Paris. “C’est clair bande de nazis vous irez ouvrir le camp de concentration disponible au nord-est de Paris celui que vous tentez de cacher aux médias #vousnetespasmapolice”, avait-il tweeté.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait alors vivement réagi à cette publication, qualifiant ces propos d’“ignobles” avant d’annoncer qu’il déposerait plainte “pour défendre l’honneur des policiers.”

Jérôme Rodrigues, qui avait perdu un œil lors d’une manifestation place de la  Bastille, le 26 janvier 2019, affirme que ses propos ne visaient pas “l’ensemble de la police”, mais “seulement la ou les personnes qui se trouvent derrière le compte [du] syndicat,” rapporte Libération.

Le tribunal a ainsi estimé que “les propos incriminés sont intervenus dans le cadre d’un conflit récurrent alimenté sur le réseau social Twitter entre Jérôme Rodrigues [...] et le syndicat de policiers Synergie-officiers,” avant de préciser que ce syndicat n’est pas à confondre avec “l’administration publique qu’est la police nationale”.

Selon le tribunal, les propos incriminés ne “visaient non l’ensemble des policiers, mais les méthodes de certains d’entre eux”, en l’occurrence des membres du syndicat Synergie-officiers.

À voir également sur Le Huffpost: Les trois piliers du film de David Dufresne sur les violences policières