[JO 2024] Aya Nakamura voit son nombre de streams s’envoler depuis la cérémonie d’ouverture
L’image, pour le moins forte en symboles, a eu de quoi marquer les esprits. Aya Nakamura toute d’or vêtue, la Garde républicaine à son service (musical) et l’Institut de France comme décor : une séquence mémorable qui a fait le sel de la cérémonie...
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L’image, pour le moins forte en symboles, a eu de quoi marquer les esprits. Aya Nakamura toute d’or vêtue, la Garde républicaine à son service (musical) et l’Institut de France comme décor : une séquence mémorable qui a fait le sel de la cérémonie qui ouvrait les hostilités sportives des Jeux olympiques, le 26 juillet dernier.
L’artiste francophone la plus écoutée au monde y avait, comme chacun·e sait désormais, performé un medley de ses plus grands succès, lequel comportait également une reprise de For me, formidable, de Charles Aznavour. “Je ferais mieux d’aller choisir mon vocabulaire / Chérie, pour te plaire / Dans la langue de Molière”, chantait-elle ainsi avec malice, comme un pied de nez à ses détracteur·rices.
Et ce, sous le regard du monde entier. Sa performance a fait l’unanimité (si l’on omet Marion Maréchal et sa clique réactionnaire) et suscité la curiosité à l’international. Un tour de force qui se constate aussi bien dans les charts que dans les colonnes de la presse étrangère.
L’artiste la plus “shazamée” aux USA, Allemagne et Mexique
L’application Shazam, qui permet d’identifier immédiatement le titre de n’importe quelle musique diffusée, a fait les comptes : le nombre de recherches des titres d’Aya Nakamura a bondi, avec une augmentation de 1 800 % par rapport à la semaine précédant la cérémonie. Des chiffres que Shazam a présentés dans un communiqué, jeudi 1er août, et qui attestent du rayonnement croissant de la chanteuse dans le monde entier.
Pookie, l’un de ses titres phare, s’est ainsi imposé dans pas moins de 20 classements nationaux – parmi lesquels le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil, l’Espagne – et se hisse avec Djadja numéros 1 et 2 des classements mondiaux R&B et soul de l’application de reconnaissance musicale. Plus globalement, c’est aux États-Unis, en Allemagne et au Mexique que sa musique a été la plus “shazamée”.
Des streams qui explosent et des louanges à la pelle
Un intérêt qui s’illustre ensuite dans le nombre de streams, lui aussi en croissance – si l’on en croit les chiffres avancés par Mehdi Maïzi, en charge du contenu hip-hop chez Apple Music France. Rien que pour son morceau Pookie, les écoutes sur ladite plateforme se sont envolées à hauteur de 227 % à l’échelle internationale, tandis que Djadja bénéficie d’une augmentation de 179 %. Tous morceaux confondus, la chanteuse franco-malienne voit son nombre de streams augmenter de 56 % sur cette même plateforme. Sur Spotify, ils croissent de 36 % en France et de 40 % à l’international – selon le décompte de Ventes Rap. Moins saisissant mais tout aussi significatif.
Le résultat, donc, d’une prestation “[audacieuse]” qui a offert “une formidable démonstration d’ouverture […] dans la France diverse et multiculturelle d’aujourd’hui”, louait le Daily Telegraph à propos de la performance d’Aya Nakamura. Un avis partagé par le New York Times, lequel saluait un “tableau de vitalité culturelle”, mêlant “avec brio tradition française et modernité”. Et de conclure en ces mots : “Son français est le français d’un Paris vivant.” D’un Paris vivant, et d’un Paris qui rayonne plus encore par la résonance de ses chansons.