JO 2024 : la French Touch de nouveau à l’honneur à la cérémonie de clôture des Jeux para

Muer le Stade de France en un immense dancefloor, c’est le pari – l’ultime – relevé par Thomas Jolly pour ces Jeux olympiques. Le directeur artistique de l’événement sportif, qui a piloté chacune des cérémonies ayant entouré les festivités,...

JO 2024 : la French Touch de nouveau à l’honneur à la cérémonie de clôture des Jeux para

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Muer le Stade de France en un immense dancefloor, c’est le pari – l’ultime – relevé par Thomas Jolly pour ces Jeux olympiques. Le directeur artistique de l’événement sportif, qui a piloté chacune des cérémonies ayant entouré les festivités, a décidé de poursuivre sur la lancée musicale qu’il avait impulsée le mois dernier lors de la 1ère cérémonie de clôture. À savoir, tailler la part du lion à la French Touch, maillon de la scène électro française que Phoenix, Air et Kavinsky avaient alors incarnée.

Une recette que Thomas Jolly a décliné une nouvelle fois, élaborant une cérémonie de clôture autour du thème suivant : Paris est une fête. Aux côtés de Romain Pissenem – entrepreneur aux manettes du studio de production High Scream, spécialisé dans le son et lumière pour clubs géants, et directeur musical derrière les mises en scène live de David Guetta (on se permet toutefois de grimacer), DJ Snake et Swedish House Mafia –, le directeur artistique a réuni une myriade d’artistes et DJ français·es, histoire d’électriser le Stade de France une dernière fois, en présence de pas moins de 64 000 specteur·rices et 5 800 para-athlètes.

24 artistes et autant de mix

Si l’on aurait pu se passer volontiers de Vivre pour le meilleur, de Johnny Hallyday, interprété par Santa en début de soirée, de même que du discours tendance langue de bois de Tony Estanguet – président du comité d’organisation des Jeux, qui vantait les mérites d’un “été où les gens se parlaient […], où la France était heureuse […] et avait rendez-vous avec l’histoire” –, saluons un casting artistique à l’image de la scène électro tricolore : éclectique et expansif.

Derrière les platines, se sont ainsi succédé pas moins de 24 artistes, de Cut Killer (accompagné d’un petit groupe de breakdancers pour l’occasion) à Irène Drésel, en passant par Jean-Michel Jarre, disposé derrière un imposant synthé modulaire. Ce dernier, justement, a interprété Les Mots bleus de Christophe, avant d’amorcer un medley comportant ses propres titres, Équinoxe, Oxygène ou encore Quatrième rendez-vous.

Carte des sensibilités électro

Une flopée de DJ leur ont ensuite emboîté le pas : Breakbot et Irfane, Étienne de Crécy, Cassius, Kavinsky (déjà présent à la précédente cérémonie de clôture, où Angèle l’accompagnait), Kiddy Smile, Miss Kittin, Ofenbach, Kungs, Agoria, The Avener, Chloé Caillet, Pedro Winter, DJ Falcon, Greg, Anetha, Tatyana Jane ou encore Boston Bun, réparti·es en quatre séquences thématiques : French Touch, High Energy, Forever Rave et Radio Star. De quoi cartographier chacune des sensibilités électro et plonger dans un voyage de l’onde” où tous les artistes sont reliés”, dixit Victor Le Masne.

Le mot de la fin est finalement revenu à Martin Solveig (on grimace encore, mais passons) et Jean-Michel Jarre. Entouré de la délégation française, le 1er a offert un medley des titres Intoxicated, Madan, All Stars et Hello, tandis que le second s’est illustré avec une sorte de harpe à lasers. Avant que le paracycliste Alexandre Léauté ne lance le dernier morceau de la soirée : One More Time, des Daft Punk. Pourtant, les JO à Paris, c’est bel et bien fini.