JO de Tokyo: Florent Manaudou médaille d'argent du 50m nage libre
JO DE TOKYO - L’argent de Rio avait un goût de regret, celui de Tokyo a la saveur de l’or: le Français Florent Manaudou a réussi son pari en décrochant ce dimanche 1er août la deuxième place du 50 m nage libre aux Jeux olympiques, derrière...
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JO DE TOKYO - L’argent de Rio avait un goût de regret, celui de Tokyo a la saveur de l’or: le Français Florent Manaudou a réussi son pari en décrochant ce dimanche 1er août la deuxième place du 50 m nage libre aux Jeux olympiques, derrière l’intouchable américain Caeleb Dressel, après s’être éloigné des bassins jusqu’au printemps 2019 pour se consacrer au handball. C’est la 20e médaille française depuis le début de la compétition.
Le champion olympique 2012 et vice-champion des JO-2016 de Rio a nagé en 21 sec 55, deuxième meilleur chrono de sa seconde carrière, pendant que Dressel établissait un nouveau record olympique (21.07) et que le Brésilien Bruno Fratus prenait le bronze (21.57).
Placé ligne d’eau n°5, le Français de 30 ans n’a pu suivre le départ hors normes de l’Américain de 24 ans, parti rafler sa 4e médaille d’or. Dressel y a ajouté en fin de matinée celle du 4x100 m quatre nages, grâce à son relais supersonique en papillon.
Sa quatrième médaille olympique en trois JO
Mais Florent Manaudou décroche lui sa quatrième médaille olympique en trois éditions des JO, en ajoutant l’argent du relais 4x100 m de 2016 à ses trois podiums individuels.
“De quoi je suis le plus fier ? D’avoir réussi à profiter du moment, de l’instant présent. Je voulais faire ça, je n’avais jamais vraiment réussi à le faire”, a raconté le sprinter, longtemps crispé cette année par la difficulté à retrouver ses chronos d’antan.
“J’ai réussi à me dire: on s’entraîne quatre ans, dix ans, quinze ans pour vivre une finale olympique et quand on la vit, on a peur, c’est quand même assez paradoxal”, a ajouté le seul nageur français médaillé de ces Jeux.
Bondissant en bord de bassin, il est resté encourager sa compagne, la Danoise Pernille Blume, qui a empoché la médaille de bronze du 50 m dominé par l’Australienne Emma McKeon, après avoir été sacrée sur la distance à Rio.
“C’est incroyable de pouvoir avoir deux médailles, le même jour, quasiment à la même heure, c’est ouf”, s’est réjoui Florent Manaudou.
Il avait délaissé la natation après Rio pour tenter sa chance en handball
Il y a quelques semaines pourtant, les chances de podium paraissaient minces pour le frère cadet de Laure Manaudou, qui avait lancé l’ère dorée de la natation française en remportant le 400 m des JO-2004 à seulement 17 ans.
Vainqueur surprise du 50 m des JO-2012 de Londres, à 21 ans, le nageur de l’Ain qui s’entraîne à Marseille avait été devancé à Rio en 2016 par l’Américain Anthony Erwin, pour un centième, alors qu’il arrivait fort de ses trois titres de champion du monde en 2015.
“Quand je suis arrivé derrière le plot, je me suis dit: tu fais comme à Londres. Tu souris et on verra bien ce qui se passe. Et j’étais vraiment trop bien. Je regardais le bout du bassin, j’étais content. Alors qu’à Rio, je me disais, putain, là-bas, c’est fini, enfin !”, se souvient-il.
Laissant orpheline une équipe de France en pleine reconstruction, le sprinter avait délaissé la natation après Rio pour tenter sa chance en handball, sa passion de jeunesse, avant de replonger en 2019.
McKeon boucle sa razzia
Si ses 1ers chronos avaient été encourageants (21.56 fin janvier 2020), le confinement avait interrompu sa progression: avant les Jeux, il a patiné cette saison entre 21 sec 7/10e et 8/10e, restant à l’écart du podium européen (5e) mi-mai à Budapest.
Mais il a accéléré au meilleur moment, en séries vendredi (21.65) puis en demi-finales le lendemain (21.53), heureux de “vivre une cinquième finale olympique” en comptant celles du 4x100 m à Rio (argent) et Tokyo (6e).
Dans les autres finales du jour, venues boucler les 35 épreuves de la natation à Tokyo, l’Australienne Emma McKeon s’est imposée coup sur coup sur 50 m puis avec le 4x100 quatre nages, ses troisième et quatrième sacres de ces Jeux.
En y ajoutant les trois médailles de bronze conquises sur 100 m papillon, 4x200 m nage libre et 4x100 m quatre nages mixte, elle devient même la femme la plus médaillée en une seule édition des JO.
Sur 1.500 m, le jeune Américain Robert Finke, 21 ans, a confirmé son nouveau statut de roi de la longue distance après avoir déjà remporté le 800 m jeudi.
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