Joe Biden tient sa première conférence de presse, en retard sur ses prédécesseurs

ÉTATS-UNIS - Même Donald Trump avait mieux respecté le timing de cet exercice potentiellement périlleux. 65 jours après sa prise de fonctions, Joe Biden va enfin tenir sa première conférence de presse ce jeudi 25 mars.Son prédécesseur républicain...

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Joe Biden tient sa première conférence de presse, en retard sur ses prédécesseurs (photo du 24 mars 2021 à Washington DC)

ÉTATS-UNIS - Même Donald Trump avait mieux respecté le timing de cet exercice potentiellement périlleux. 65 jours après sa prise de fonctions, Joe Biden va enfin tenir sa première conférence de presse ce jeudi 25 mars.

Son prédécesseur républicain tout comme Barack Obama avaient participé à ce long face-à-face avec les journalistes bien plus rapidement, respectivement les 16 février 2017 et 10 février 2009. Soit trois et quatre semaines seulement après leur arrivée à la Maison Blanche.

Biden a, lui, bien plus pris son temps avant de céder à cette rencontre qui dure typiquement une bonne heure. De quoi alimenter les critiques, venant principalement de la droite, qui dénoncent un président ultra protégé de sa propre réputation de gaffeur par ses équipes.

Exercice à risque

“Il a participé à environ 40 questions/réponses depuis son arrivée”, s’était agacée sa porte-parole Jen Psaki mi-mars. Mais ces échanges informels et rapides entre le président et les journalistes qui sont accrédités pour le suivre ont peu à voir avec la rencontre qui se tiendra ce mercredi à partir de 13H15 depuis la Maison Blanche (soit 18H15 en France).

Ce rendez-vous est en effet plus intense car il permet notamment aux journalistes de relancer le président et lui poser des questions précises et variées. Et contrairement aux échanges à la volée auxquels les reporters politiques ont eu le droit pour le moment, le chef d’État sera derrière son pupitre et ne pourra éluder aucune question en quittant simplement la pièce sous prétexte d’emploi du temps chargé. 

L’exercice en lui-même dure en général une cinquantaine de minutes, après une introduction du président. Une introduction plus ou moins courte: Obama y avait consacré huit minutes, Trump pas moins de 24 minutes. Le chef d’État répond répond ensuite aux questions de plusieurs dizaines de journalistes habituellement présents dans la salle, un effectif qui sera cette fois peut-être réduit face au Covid-19 et aux mesures sanitaires. 

De nombreux dossiers au menu 

Le coronavirus, la vaccination, les aides et sa gestion feront d’ailleurs sans aucun doute partie des sujets qui seront abordés mercredi. En plus des relations avec la Russie, la Chine, les augmentations d’impôts sur les hauts revenus, l’immigration, le système de santé ou encore les armes à feu, une énième fois sur le devant de la scène avec les récentes fusillades meurtrières qui ont endeuillé le pays. 

Les dossiers sur lesquels le président démocrate est scruté ne manquent donc pas et l’administration Biden a été pour le moins occupée depuis son arrivée au pouvoir, à défaut de s’exprimer formellement devant la presse régulièrement. Une discrétion qui pourrait aussi être une tactique pour éviter les erreurs de son prédécesseur républicain. “Je pense qu’ils essaient de montrer qu’ils ne sont pas Trump. Qu’ils ne sont pas omniprésents, avec un avis sur tout et tout le temps”, estime Tony Fratto, ancien vice-porte-parole de Georges W. Bush, auprès de la chaîne ABC.

Quelle que soit la performance de Joe Biden mercredi, restera ensuite à voir s’il réplique l’exercice d’ici la fin de l’année. Trump avait certes rapidement organisé sa première conférence, mais n’avait ensuite pas reproduit l’exercice pendant tout le reste 2017. Obama s’y était plié à sept reprises et Bush quatre pendant leur première année. 

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