John Cale, Kneecap, Sam Morton… Voici les albums de la semaine !
John Cale POPtical Illusion (Domino/Sony Music) Délaissant le trône de son hypothétique royaume – celui, désormais poussiéreux, de l’avant-garde rock –, l’octogénaire préfère se jeter (à nouveau) dans la mêlée de la pop, moins celle de Taylor...
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John Cale POPtical Illusion (Domino/Sony Music)
Délaissant le trône de son hypothétique royaume – celui, désormais poussiéreux, de l’avant-garde rock –, l’octogénaire préfère se jeter (à nouveau) dans la mêlée de la pop, moins celle de Taylor Swift que celle d’Animal Collective ou L’Rain. Oui, il y a dans son parcours des vingt dernières années quelques voyages entre passé et présent – M:Fans (2016), remake essentiel du Music for a New Society, initié après la mort de Lou Reed en 2013. Mais durant ce troisième millénaire, John Cale a surtout envisagé le studio comme le lieu d’un recommencement, l’instrument d’une mise en danger nécessaire.
Par Vincent Brunner
Lire la chronique de POPtical Illusion
Kneecap Fine Art (Heavenly Recordings/PIAS)
Mo Chara, Móglaí Bap et DJ Próvaí ne révolutionnent certainement pas le rap. Mais en explorant son aspect le plus radical, se servant dans les musiques électroniques britanniques, le 2-step ou la drill afin de rendre cet album plus percutant, ils ne laissent aucun espace, aucun répit, aucun doute sur leurs intentions politiques, dressent une fresque incendiaire qui ne connaît pas de pause et brandissent haut et fort leur républicanisme, en anglais mais aussi en gaélique irlandais. En cela, Fine Art est saisissant. Dans une époque qui peine à s’extirper du centrisme musical, où le rap dissident n’est plus qu’une goutte d’eau dans l’océan commercial, le succès de Kneecap fait un bien fou, comme l’atteste ce second album.
Par Brice Miclet
Lire la chronique de Fine Art
Walt Disco The Warping (Lucky Number/Bigwax)
Si la musique de Walt Disco véhiculait une certaine idée de fluidité, son exécution, sans demi-mesure ni réserve, portée par la voix intense de Jocelyn Si et tout un imaginaire baroque emprunté aux nouveaux romantiques, venait dynamiter les codes hétéronormés avec panache. Deux ans plus tard, le quintette intensifie son geste sur un deuxième album en forme d’exutoire, où la dramaturgie se corse et l’outrance perdure.
Par Valentin Gény
John Grant The Art of the Lie (Bella Union/PIAS)
Persistant dans la veine autofictionnelle de Boy from Michigan (2021), Art of the Lie revient sur les incompréhensions familiales, la quête de soi, le dérèglement états-unien qu’il a fui pour l’Islande il y a plus d’une décennie. Si les fans ont toujours droit à des ballades baroques et crève-cœur (Father, Daddy ou The Child Catcher), John Grant et Ivor Guest n’ont pas lésiné sur les synthés et les boîtes à rythmes qui contrastent avec la mélancolie des textes.
Par Sophie Rosemont
Lire la chronique de The Art of the Lie
Sam Morton Daffodils & Dirt (XL Recordings/Wagram)
Survivante d’une enfance douloureuse, abandonnée par ses parents, trimbalée de foyer en centre de redressement, Samantha Morton a discrètement cultivé un corpus sans faute. Auquel s’ajoute aujourd’hui Daffodils & Dirt, ces narcisses et cette saleté réunis en guise d’autoportrait confectionné avec Richard Russell.
Par Sophie Rosemont
Lire la chronique de Daffodils & Dirt