John Grant secoue l’Amérique avec “Boy From Michigan”

John Grant n’a pas fini de rager – mais toujours avec finesse. Après avoir pondu en janvier dernier The Only Baby, une superbe ballade dont le piano peint le triste décor de l’ère Trump, le musicien américain balance Boy From Michigan. Un brin...

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John Grant n’a pas fini de rager – mais toujours avec finesse. Après avoir pondu en janvier dernier The Only Baby, une superbe ballade dont le piano peint le triste décor de l’ère Trump, le musicien américain balance Boy From Michigan. Un brin autobiographique, le morceau démantèle l’American Dream, ce rêve en carton-pâte que l’ultra conscience de John a définitivement abandonné. La pop moderne s’abat sur les illusions. Trashy et naïf à la fois, le clip mélange dessin-animé aux allures pop art et collages pour illustrer le désenchantement.

Dans un communiqué, John Grant raconte : “La chanson est née d’un moment que j’ai vécu lorsque j’avais environ 11 ans et que nous étions sur le point de quitter le Michigan pour le Colorado ; mon meilleur ami m’a pris à part et m’a mis en garde contre ‘le monde extérieur’ – la chanson parle donc du passage de l’enfance à l’âge adulte, de la simplicité et de l’innocence de l’enfance et du réveil souvent brutal qui se produit lorsque l’on passe à l’âge adulte. Il s’agit aussi de romancer le passé, ce qui peut parfois être dangereux.” Avant d’ajouter : “Je ne crois pas qu’on puisse ou qu’on doive vivre dans le passé, mais si on l’ignore, eh bien, vous savez… Je dois aussi dire qu’il y a des moments dans cette chanson où je revis le parfum du début du printemps, alors que la neige commence à fondre, révélant la terre humide en dessous. C’est incroyable.”

Rage against the chaos

John Grant compose avec le chaos, ces tempêtes qu’on se prend en pleine face. Il déchiquète les chimères et dresse un portrait morose – mais réaliste – de nos sociétés. Pourtant sa musique n’est ni amère ni incisive, tant elle respire la pop insulaire et déboulonne quelques textures électro. Avec sa pote Cate Le Bon à la production, John nous concocte un album – lui aussi intitulé Boy From Michigan – à hauteur du sublime. Ça promet !

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