Jones Cruipy – BMF 3
Jones Cruipy, un artiste aux multiples facettes, vient de faire un retour remarqué avec « BMF 3 », seulement trois semaines après la sortie de son titre « Comment arrêter ». Cette nouvelle chanson se dévoile ambivalente, voire bicéphale, divisée...
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Jones Cruipy, un artiste aux multiples facettes, vient de faire un retour remarqué avec « BMF 3 », seulement trois semaines après la sortie de son titre « Comment arrêter ». Cette nouvelle chanson se dévoile ambivalente, voire bicéphale, divisée en deux parties qui rappellent le yin et le yang, le bien et le mal, et les deux aspects de la personnalité artistique de Jones Cruipy.
Jones Cruipy revient avec un « BMF 3 » paradoxal !
Jones Cruipy, également connu sous le nom de JC, est un rappeur français d’origine congolaise né le 20 novembre 1988 à Bruxelles, en Belgique. Il s’est fait remarquer dans la scène du rap français avec sa 1ère mixtape, « Dog’zoo Vol.1 », où il a combiné le rap hardcore et le rap mélodique avec des productions de qualité. Son style unique l’a connecté avec le public grâce à des titres à succès comme « Djimmy » et « Crack and Weed ». Sa mixtape « Héritage » et d’autres projets ont été essentiels pour sa carrière, reflétant ses compétences et son vécu dans le rap « hustler ». Sa polyvalence dans différents styles a contribué à sa popularité croissante. Un moment crucial a été son ouverture pour le rappeur Booba à l’AccorHotels Arena de Paris, marquant un tournant dans sa carrière.
La composition instrumentale du morceau est signée par CT koite, un producteur belge actif sur la scène bruxelloise. Il a notamment réalisé la composition de « Chaque jour » de D.A.V et celle de « Seul » de Amine. Cette chanson est scindée en deux parties distinctes. La 1ère offre une atmosphère plus sombre et introspective, idéale pour que Jones Cruipy partage son vécu et son parcours depuis les ghettos de Bruxelles jusqu’au succès.
La seconde partie est plus rythmée et explore la facette obscure du rappeur, s’inscrivant dans la tendance des titres à double face, tout comme Beendo Z avec son triptyque sur « Inspiré de faits réels » ou DA Uzi. Cette approche binaire illustre parfaitement l’essence du rap « hustler », originaire du Bronx et popularisé par le Wu Tang dans les années 90. Aujourd’hui, le rap hustler a évolué vers d’autres formes, notamment la Trap et la Drill, et Jones Cruipy demeure l’un de ses porte-étendards à Bruxelles.
Le clip, réalisé par Harry Pirnay, met en lumière ces deux facettes de la chanson de Jones Cruipy. Le réalisateur compte à son actif plusieurs courts métrages et clips, dont le film court « Le petit baigneur » sorti en 2021.
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