Juan Branco, accusé de viol, se défend de toute relation contrainte

JUSTICE - Il assure qu’il s’agissait d’une “relation consentie”. Ce vendredi 30 avril, Le Parisien révèle qu’une enquête a été ouverte à Paris pour vérifier des allégations de viol portées par une jeune femme contre l’avocat et activiste Juan...

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JUSTICE - Il assure qu’il s’agissait d’une “relation consentie”. Ce vendredi 30 avril, Le Parisien révèle qu’une enquête a été ouverte à Paris pour vérifier des allégations de viol portées par une jeune femme contre l’avocat et activiste Juan Branco. Des informations confirmées dans la foulée par l’AFP.

Selon le quotidien, cette femme de 20 ans a déposé une main courante au commissariat du XIVe arrondissement de Paris jeudi, après sa rencontre avec Juan Branco. La main courante vise à signaler des faits aux forces de l’ordre, sans constituer une demande d’engagement des poursuites, contrairement à une plainte.

L’enquête a été confiée au 1er district de la police judiciaire parisienne (1re DPJ), a précisé une source proche du dossier. Contacté par l’AFP et Le HuffPost, le parquet de Paris n’a pas souhaité faire de commentaire.

L’avocat contre-attaque sur Facebook

Dans un long post publié vendredi sur Facebook, l’avocat et essayiste a nié toute relation contrainte. Il explique sa rencontre avec la jeune femme après des échanges sur le réseau social Instagram. 

Après une balade dans Paris, le couple se serait rendu au domicile de l’avocat. Ils auraient regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie, selon la version de Juan Branco.

Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait “embrassé” avant de partir, assure encore l’avocat. Elle serait revenue le soir “froide et troublée” en lui annonçant qu’elle avait déposé une “main courante” sur les conseils de deux amies.

Suite à l’article du Parisien, Juan Branco a aussi transmis à la presse vendredi après-midi un message Facebook attribué à la plaignante, non vérifiable dans l’immédiat, qui lui annoncerait qu’elle entendait “retirer” sa main courante “lundi”.

Juan Branco est notamment connu pour un succès de librairie, le pamphlet anti-Macron “Crépuscule”, paru en ligne fin 2018 puis Au Diable Vauvert/Massot en 2019.

Il est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion en 2020 de la vidéo à caractère sexuel de l’ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris. 

L’avocat a été placé fin janvier sous le statut de témoin assisté dans ce dossier. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’Ordre dans ce dossier.

À voir également sur Le HuffPost : Après une entrevue mouvementée face à Apolline de Malherbe, Juan Branco a saisi le CSA