Julien Clerc : "Dans les périodes graves, on a besoin de retourner chez soi"
Télé Star : Vous avez en partie composé les mélodies de Terrien pendant le confinement 2020. Travaille-t-on différemment quand on est en réclusion ?JULIEN CLERC : Je suis toujours confiné quand j'écris. Donc ça ne changeait pas grand-chose,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Télé Star : Vous avez en partie composé les mélodies de Terrien pendant le confinement 2020. Travaille-t-on différemment quand on est en réclusion ?
JULIEN CLERC : Je suis toujours confiné quand j'écris. Donc ça ne changeait pas grand-chose, si ce n'est peut-être cette angoisse sourde liée à la Covid. La différence, c'est que mon piano étant dans la pièce principale de la maison, je cassais vite les oreilles de tout le monde. J'ai donc acheté un petit clavier muni d'un casque et je travaillais dans la chambre.
La chanson Brexit, chagrin d'amour insulaire, est-elle une métaphore de votre exil outre-Manche durant cinq ans ?
Paul École a dû l'écrire un peu malicieusement, vous avez raison ! (Il rit.) Mais voyons-la plutôt comme une histoire d'amour impossible entre une Anglaise et un Français. Cela dit, c'est vrai que je suis parti d'Angleterre avec beaucoup de chagrin. Mais mon cœur, mon travail et même mes médecins étaient en France.
Ce retour sur vos terres à la faveur du confinement est-il définitif ?
Allez savoir ! L'une des raisons qui m'ont poussé à rentrer, c'est que dans les périodes graves, on ressent le besoin de retourner chez soi. Comme un signe, le hasard a voulu en plus que je m'installe dans le Poitou, chez mes beaux-parents, pas loin de l'endroit où j'ai grandi !
Les chansons de Terrien parlent d'écologie, de la violence faite aux femmes, des instituteurs... Souhaitiez-vous un ancrage dans l'époque actuelle ?
Pas du tout, cela s'est fait comme ça. Mademoiselle, hommage aux enseignants comme garants des valeurs républicaines, a été écrite bien avant l'assassinat de Samuel Paty. Comme beaucoup de textes dans cet album, celui-ci a effectivement une étrange résonance aujourd'hui. Moi, je suis convaincu que les auteurs ont un côté un peu sorcier !
La 10e saison de The Voice a redémarré. Seriez-vous tenté d'y revenir un jour comme juré ?
Ça m'a beaucoup plu de le faire et il m'est arrivé de recroiser certains de mes talents, comme Léonard ou Laura Parrado, qui sont venus me voir. Laura a même fait ma première partie dans un festival. Quant à rempiler, la question ne se pose pas car les pages de ma vie, quand elles sont tournées, elles le sont pour de bon.
Quelle est votre interprétation de cette pandémie ?
Honnêtement, je n'en ai pas... Ce que je sais, c'est qu'il y a toujours eu des fléaux que l'homme a réussi à vaincre. Donc, sans être croyant ou religieux, j'ai foi dans le génie humain pour venir à bout de ce qui nous arrivera. Et dans cette optique, je crois totalement aux vaccins. C'est cela qui aidera à nous en sortir.
* Play Two
Taratata 100 % live © Christophe Clovis / Bestimage Taratata 100 % live © DR Taratata 100 % live © Lise Tuillier / Bestimage Taratata 100 % live © Pierre Perusseau / Bestimage Taratata 100 % live © Pierre Perusseau / Bestimage Taratata 100 % live © Tiziano Da Silva / Bestimage