Julien Denormandie annonce un "Varenne de l'agriculture" avant l'été
AGRICULTURE - Vignes ravagées, arbres fruitiers “cramés”, betteraves gelées... Ces dernières semaines, les agriculteurs ont été touchés par un épisode de gel intense qui a détruit plusieurs centaines de milliers d’hectares de cultures. Le 17...
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AGRICULTURE - Vignes ravagées, arbres fruitiers “cramés”, betteraves gelées... Ces dernières semaines, les agriculteurs ont été touchés par un épisode de gel intense qui a détruit plusieurs centaines de milliers d’hectares de cultures. Le 17 avril dernier, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que ces agriculteurs allaient bénéficier d’un milliard d’euros d’aides, notamment via un “fonds de solidarité exceptionnel”.
“L’épisode de gel que notre pays vient de connaître est bien la pire catastrophe agronomique du début du XXIe siècle”, a déclaré le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie ce dimanche 25 avril dans une tribune publiée dans le JDD. Le ministre dit vouloir “revenir à l’essentiel” avec un “Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique”, du nom de la rue abritant le ministère de l’Agriculture.
“Arrêtons d’opposer agriculture et environnement”
“Revenir à l’essentiel, c’est in fine se battre pour la souveraineté de notre agriculture”, indique le ministre. Ce sera tout l’objet du ‘Varenne’ (...) que le président de la République a demandé d’organiser avant l’été”.
Il appelle ainsi à “croire en la science et en la raison pour adapter nos cultures aux effets du changement climatique”, précisant qu’il faut arrêter “d’opposer agriculture et environnement”. “Nous sommes aujourd’hui capables de produire des plantes qui peuvent mieux résister au stress hydrique, abonde-t-il. “Nous devons regarder ces technologies en dépassant les dogmes, en pesant ce qu’elles peuvent nous apporter et les risques qu’elles sont susceptibles de présenter.”
Julien Denormandie souhaite également “appréhender la question de l’eau”. “Elle doit être préservée et protégée”, explique-t-il. Depuis que l’homme est sédentaire, les conflits d’usage de l’eau existent. Il faut évidemment les résoudre dans la concertation, sans que celle-ci ne dure dix ans comme cela reste trop souvent le cas”.
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