Juste Shani – Nuits Blanches

La plupart des artistes réalisent des cartes de visite au début de leur carrière pour montrer de quoi ils sont capables. S’ils sont rappeurs, ils seront à la fois tendres et « street » pour montrer qu’ils peuvent influencer l’industrie tout...

Juste Shani – Nuits Blanches

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La plupart des artistes réalisent des cartes de visite au début de leur carrière pour montrer de quoi ils sont capables. S’ils sont rappeurs, ils seront à la fois tendres et « street » pour montrer qu’ils peuvent influencer l’industrie tout en restant fidèles à eux-mêmes. Juste Shani a décidé de se présenter sur sa carte de visite. Elle vient de dévoiler le 1er épisode d’une trilogie d’EP avec « Nuits Blanches ». Avec cinq titres se concluant sur un « Epilogue », Juste Shani évoque ses démons dans les nuits parisiennes. Le 1er extrait clippé de l’EP, le titre éponyme, vient tout juste de sortir.

Juste Shani dans ses « Nuits Blanches » !

Le titre a été composé par Nicolas Perrault, alias K.Oni. Le beatmaker a collaboré avec le fondateur d’Assassin, Rockin’ Squat, sur « PP », « Error 520 », et « Yin & Yang ». Le titre est porté par un roulement de basse très étouffé, accompagné de quelques arpèges de guitare. Le tout donne un rendu un peu vaporeux.

La voix de la chanteuse transporte, mais elle est fuyante. C’est sans doute l’effet que Juste Shani a voulu produire, en tant qu’artiste atypique évoluant à la croisée des courants musicaux. Avec « Nuits Blanches », 1er extrait d’une série intime et autobiographique, l’artiste évoque une part de sa personnalité.

Le clip mise sur la créativité plutôt que sur un gros budget. Il a été réalisé par Saron Resom, une étudiante de l’ESRA, issue du milieu du court-métrage. Elle a notamment mis en scène le court-métrage « Le Rythme Feu de Camp » l’année dernière. Le court-métrage reprend le storytelling mis en place par la chanteuse dans « Nuits Blanches », puisqu’elle suit Juste Shani lors d’une soirée du soir au matin. En se concentrant sur le personnage de Juste Shani, elle met l’accent sur « la solitude au milieu de tous ».

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