Kamala Harris sort de l'ombre de Biden sur un dossier sensible au Mexique

INTERNATIONAL - La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris est arrivée au Mexique dans la soirée du 7 juin pour s’entretenir avec le président Andrés Manuel Lopez Obrador du problème de l’immigration clandestine, comme vous pouvez le voir...

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INTERNATIONAL - La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris est arrivée au Mexique dans la soirée du 7 juin pour s’entretenir avec le président Andrés Manuel Lopez Obrador du problème de l’immigration clandestine, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. 

Kamala Harris est arrivée en provenance du Guatemala, qui constituait la 1ère étape de son 1er voyage international depuis sa prise de fonctions en janvier. Elle doit s’entretenir ce 8 juin avec le président mexicain.

“Nous avons des opinions convergentes sur le fait qu’il faut aider les pays d’Amérique centrale, que l’on doit investir pour qu’il y ait du développement, des emplois au Guatemala, au Salvador, au Honduras, et nous sommes disposés à aider”, a déclaré le président Lopez Obrador lundi lors de son point de presse matinal habituel.

“Nous allons avoir une réunion de travail, nous allons être les témoins de la signature d’un accord en matière de migrations et de développement”, a-t-il ajouté.

En retrait

La 1ère tournée internationale de la vice-présidente, chargée du dossier de l’immigration clandestine, s’inscrit dans le cadre de la promesse du président démocrate Joe Biden d’adopter une politique migratoire plus “humaine” que celle de son prédécesseur républicain Donald Trump.

Chargée par Joe Biden en mars du dossier sensible de l’immigration clandestine, l’ex-candidate à la présidentielle est restée jusqu’ici en retrait sur cette épineuse question, et plus généralement discrète depuis son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier.

Elle veut désormais élaborer une stratégie globale pour s’attaquer aux causes de l’afflux de milliers de migrants qui complique le début de mandat du président démocrate. Une tâche “difficile”, selon Michael Shifter, président du centre de réflexion Inter-American Dialogue. 

“Nous devons donner aux gens un sentiment d’espoir, que l’aide est en train d’arriver, que s’ils restent (dans leurs pays d’origine), cela va s’améliorer”, insiste l’ex-sénatrice de Californie. 

Le nombre de migrants sans papiers arrêtés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis a atteint en avril son plus haut niveau depuis 15 ans. Parmi ces plus de 178.600 migrants dont des mineurs arrivés seuls, 82% venaient du Mexique et du “triangle nord” de l’Amérique centrale ― Guatemala, Honduras et Salvador.

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