Kerchak dévoile l’allégorie COCVINV !

Kerchak lance son opus Saison 2 chez BlueSky début janvier 2024, avec des collaborations remarquables aux côtés de Killemv, Ziak, Dinos, RnBoi, Houdi et Gambi. Kerchak se démarque dans la sombre scène du Drill & Jersey, un style où la France...

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Kerchak lance son opus Saison 2 chez BlueSky début janvier 2024, avec des collaborations remarquables aux côtés de Killemv, Ziak, Dinos, RnBoi, Houdi et Gambi. Kerchak se démarque dans la sombre scène du Drill & Jersey, un style où la France occupe une place essentielle, à l’égal de Chicago, New York et Londres. En début d’année, dans une entrevue pour le magazine Views, il se confiait sur l’influence de Kaaris, pionnier de la trap en France avec son album Or Noir : “J’étais un grand fan. Kaaris, j’apprécie énormément ce qu’il fait depuis toujours. Le fait qu’il m’ait appelé, qu’il me donne de la force, qu’il suive ce que je fais, ça m’a vraiment touché. C’est un bon vivant, un vrai. J’ai adoré la session avec lui.” Avec Or Noir, Kaaris n’a pas seulement introduit la trap en France ; il a aussi ouvert une ère où visuels et paroles reflètent les réalités sombres de la vie urbaine.

Kerchak dévoile l’allégorie COCVINV !

La production instrumentale est signée Franklin. Ce beatmaker et guitariste, également chez BlueSky, est un soutien clé des rappeurs français depuis plusieurs années. Il est notamment derrière des productions comme Corleone II de Lacrim et Jeux d’échec de SDM. Il a aussi collaboré avec Kerchak et Ziak sur le titre T’aimerais, où il réintroduit une choriste dans le rap, un élément peu vu depuis l’apparition de l’autotune. Fidèle à son style, la production est sombre et le flow de Kerchak lugubre, instaurant une ambiance puissante qui capte l’auditeur sans même avoir besoin de visuel.

Les paroles explorent un thème inquiétant : une drogue qui gagne du terrain en Europe. “Ça fait même pas une heure j’la connais, j’suis déjà chez elle / Cocaïna, elle a mis d’la pure dans son joint (Cocaïna, cocaïna)” et “J’me retourne pas du moment où j’ai pris la route, et si Dieu a un plan, dis-moi qui l’arrête ?”. À l’instar de Niro, qui abordait déjà ce sujet dans Printemps blanc — étudié dans certains lycées comme prévention contre les drogues — Kerchak met en lumière les ravages de cette substance.

Le clip est parfaitement imaginé, transformant la cocaïne, sujet central, en une femme séduisante et envoûtante : elle charme, conquiert et asservit. Dans une atmosphère sombre et oppressante, Kerchak évolue dans un univers où se mêlent allégorie et horreur. Le clip, réalisé par Baebymama, met en scène cette vision intense. Le réalisateur s’était déjà illustré avec les visuels de Snatch de Mac Tyer et Koba LaD et avec Le feu de Wejdene, marquant également un changement de style pour l’interprète de Anissa.