Kevin Abstract (ex-Brockhampton) vire à l’indie-rock avec “Blanket”
Tout comme André 3000 et son dernier album New Blue Sun, tendance flûte ambient, Kevin Abstract a, lui aussi, définitivement lâché le rap sur son tout dernier projet. Sorti en novembre dernier, Blanket n’a rien non plus des sonorités pop expérimentales...
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Tout comme André 3000 et son dernier album New Blue Sun, tendance flûte ambient, Kevin Abstract a, lui aussi, définitivement lâché le rap sur son tout dernier projet. Sorti en novembre dernier, Blanket n’a rien non plus des sonorités pop expérimentales que l’on a pu entendre sur Arizona Baby.
Le membre fondateur de Brockhampton avait teasé la sortie de ce disque avec une vidéo, intitulée “help”, publiée sur la chaîne YouTube du groupe. L’artiste fait ici table rase du passé et prend un virage volontairement rock et grunge dans ce 13 titres.
Production parfaite
Pour Blanket, Kevin Abstract, Clifford Ian Fernando Simpson au civil, s’entoure de quelques grands noms, comme John Carroll Kirby, Frank Ocean, Harry Styles, Sébastien Tellier, Kid Harpoon mais aussi Romil Hemnani, l’un de ses compères et producteur de Brockhampton. Plein de mélancolie, l’artiste laisse partir partir une version de lui-même, comme il le chante dans Running Out : “Let go, this version of me.”
Il triture aussi les voix, et les transforme : celles-ci sont manipulées sur Real 2 Me, aiguës sur What Should I Do?, voire saturées à l’excès sur Mr. Edwards. Notons également la présence sur le disque de la poétesse américaine Kara Jackson et du guitariste MJ Lenderman. Pour son 1er album post-Brockhampton, Kevin Abstract signe un projet à la production parfaite, rythmé par des pauses acoustiques, des moments de remise en question, tout en tirant – le temps de 13 morceaux – un trait sur les sonorités rap qui à la base le définissaient.