“Killers of the Flower Moon”, “Un prince”, “Une année difficile”… Voici les films de la semaine

Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese Scorsese se noie dans un luxe de détails et de plans qui s’enchaînent sans discontinuer et qui nous donnent la sensation d’une mise à plat, parfois un peu vaine, et souvent étouffante. Dans Killers...

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Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese

Scorsese se noie dans un luxe de détails et de plans qui s’enchaînent sans discontinuer et qui nous donnent la sensation d’une mise à plat, parfois un peu vaine, et souvent étouffante. Dans Killers of the Flower Moon, toutes les scènes ont le même statut, ce qui produit une narration qui manque singulièrement de relief. On aurait préféré que cette exploration de “la banalité du mal” s’accompagne d’un vrai point de vue, ce qui n’est pas vraiment le cas dans ce film qui se disperse et ne veut pas choisir.

La critique de Thierry Jousse

Un prince de Pierre Creton

Un prince est une utopie philosophique encourageante, qui exalte une communauté inventée, un jardin des délices où la vie des vivant·es, des humain·es aux animaux, des paysages aux fleurs, accueille, entremêlée et souriante, la vie des mort·es.

La critique de Gérard Lefort

Une année difficile d’Éric Toledano et Olivier Nakache

À défaut d’avoir grand-chose à dire de la fin du mois et de la fin du monde, Toledano et Nakache s’embourbent dans des réflexes scénaristiques sentimentaux passablement dépassés, en décrétant que le personnage de Pio Marmaï tombe raide dingue de la jeune activiste, afin que tout le récit se reparamètre à l’aune d’un jeu de séduction prémâché. Le résultat n’est jamais crédible, totalement emprunté, cachant à peine son rôle de pure locomotive de récit, et menant à des scènes à la limite de l’absurde.

La critique de Théo Ribeton

Linda veut du poulet de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach 

Avec ce chahut collectif mené par ces fines silhouettes de papier très incarnées, Linda veut du poulet fait vœu de désobéissance. Il trouve, dans le détail minimaliste qui consiste à accorder à chaque personnage une couleur qui lui est propre, le trucage limpide pour dire son ambition esthétique et politique : l’attention à la singularité de chacun·e vaut comme une attention à tous·tes.

La critique de Marilou Duponchel

La Comédie humaine de Kôji Fukada

Si Fukada n’a pas encore acquis ce sens très précis du découpage de Love Life, par exemple, il témoigne déjà d’un talent certain pour les récits surprenants et sophistiqués, pour filmer sans violence, avec une douceur certaine, la violence des sentiments cachés derrière le sourire des personnages.

La critique de Jean-Baptiste Morain