Kim Gordon, Bolis Pupul, Bleachers… Voici les albums de la semaine !
Bolis Pupul Letter To Yu (Because) Même s’il ne semble pas particulièrement inquiet, Bolis Pupul peut se rassurer : il réserve le même traitement, hybride, inattendu et intime à ses propres morceaux, tous profondément pop et subtils, même quand...
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Bolis Pupul Letter To Yu (Because)
Même s’il ne semble pas particulièrement inquiet, Bolis Pupul peut se rassurer : il réserve le même traitement, hybride, inattendu et intime à ses propres morceaux, tous profondément pop et subtils, même quand le rythme s’intensifie ou que les mélodies prônent l’accalmie. Avec sa musique mouvante, mélancolique et pourtant dansante, et sa maîtrise électronique absolue, le Belge ne fait pas que remuer les fesses sur un beat mutant : il livre ici un véritable carnet de voyages, aussi personnel que musical, avec tout ce que cela comprend de fureur et de quiétude, de gratitude et de regrets, d’instants festifs et d’autres plus contemplatifs.
Par Maxime Delcourt
Lire le portrait de Bolis Pupul
Kim Gordon The Collective (Matador/Wagram)
Enregistré avec Justin Raisen, producteur 100 % hype (Yeah Yeah Yeahs, John Cale, Drake, Angel Olsen, le CV est parfait) qui officiait déjà sur No Home Record (2019), The Collective est à la fois plus ramassé et éclectique que son prédécesseur. S’y croisent – sans jamais se bousculer grâce à de nombreux trous d’air – du postpunk poussé dans ses retranchements (The Believers), du rap tendance indus (le spoken word performatif d’I Don’t Miss My Mind ne détonnerait guère au sein des galeries d’art contemporain chères à Gordon), de l’indie synthpop ardue (chimérique Tree House), voire technoïde (l’anticapitaliste Dream Dollar)…
Par Sophie Rosemont
Lire la chronique de The Collective
Astrel K The Foreign Department (Tough Love Records/Kuroneko)
Réalisé avec la participation de plusieurs autres instrumentistes, ce second LP d’Astrel K n’a rien de maussade ni d’instable. Formant un tout très bien équilibré et sans le moindre auto-apitoiement, il délivre onze morceaux (dont un instrumental, Firma) empreints de grâce légère autant que de mélancolie solaire. Darkness At Noon et By Depol, petits (?) bijoux sertis d’arrangements sophistiqués, en offrent deux exemples spécialement radieux.
Par Jérôme Provençal
Lire la chronique de The Foreign Department
Bleachers Bleachers (Dirty Hit/Virgin Music France)
Parsemé d’une conséquente brochette de tubes, au 1er rang desquels l’irrésistible Tiny Moves, Bleachers fait feu de toute pop, n’oubliant ni le synthétique (Jesus Is Dead) ni le pastoral (Hey Joe et surtout Woke Up Today renvoient au Iron & Wine de Kiss Each Other Clean, en 2011). Bardé de saxophones impétueux faisant fi de l’air du temps (Modern Girl), le style Antonoff tire un double avantage d’une jeunesse passée dans le New Jersey : la proximité du rutilant et rustique savoir-faire d’un Springsteen avec son E Street Band, et les lumières modernistes de la scène new-yorkaise reçues à travers le filtre désirant de l’autre rive.
Par Rémi Boiteux
Lire la chronique de Bleachers