Koh-Lanta: La hausse de sportifs dans le casting n'est pas une "volonté" de la production

KOH-LANTA - C’est le jour J. Trois mois après la victoire d’Alexandra aux Fidji, Koh-Lanta fait son retour sur TF1 ce vendredi 12 mars. Cette saison, intitulée “Les Armes secrètes”, et dont la bande-annonce se trouve ci-dessous, se déroule...

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Alexia Laroche-Joubert est la directrice de la production de Koh-Lanta depuis 2016

KOH-LANTA - C’est le jour J. Trois mois après la victoire d’Alexandra aux Fidji, Koh-Lanta fait son retour sur TF1 ce vendredi 12 mars. Cette saison, intitulée “Les Armes secrètes”, et dont la bande-annonce se trouve ci-dessous, se déroule pour la première fois en Polynésie française. Vingt candidats, âgés de 25 à 48 ans, croiseront le fer pendant 35 jours sur l’île de Taha’a.

Un casting assez jeune mais composé de quelques sportifs qui semblent taillés pour les épreuves comme Gabin, 27 ans, professionnel de la course à obstacles, Jonathan, 31 ans, moniteur d’escalade, Magali et Élodie, 47 et 35 ans, toutes deux coaches sportives ou encore de Maxine, 25 ans, ancienne gymnaste de haut-niveau.

Les autres aventuriers ne sont pas en reste non plus avec certains métiers physiques comme élagueur, pompier volontaire, instructrice de survie, employée multi-services. Le casting de cette saison reflète une tendance qui s’observe depuis plusieurs années sur Koh-Lanta, de plus en plus de candidats très préparés physiquement participent à l’émission.

“Ce n’est pas une volonté”, explique au HuffPost Alexia Laroche-Joubert, directrice d’Adventure Line Production, en charge du casting de l’émission. Elle poursuit: “On a juste plus de candidatures de gens qui font du sport. À partir du moment où vous avez des épreuves, si vous êtes sportifs vous vous dites automatiquement que vous avez plus de chances de gagner. Mais ce n’est pas la réalité du terrain”.

Être sportif, un avantage dans Koh-Lanta?

Une évolution qu’observe Frédéric, vainqueur de Koh-Lanta Cambodge en 2017. Lors de sa saison, le vendeur automobile s’était notamment mesuré à des monstres physiques comme Vincent, ancien rugbyman professionnel, Claire, coach sportive ou encore Sébastien, moniteur d’escalade. “Il y a de plus en plus de sportifs bien chevronnés et cela me paraît logique pour les épreuves”.

Il est rejoint par Vanessa, ostréicultrice et finaliste de Koh-Lanta Malaisie en 2012, qui précise: “Cela évolue avec les générations. De plus en plus de gens font du sport. On fait bien plus attention à soi et donc à son corps”. Elle ajoute: “Lorsque l’on voit des candidats assez sportifs à la télévision on se demande s’ils vont pouvoir aller loin dans le jeu, s’ils vont être stratèges ou très bons dans le relationnel et cela donne donc plus envie de regarder le programme”. 

Mais être aguerri physiquement peut-il être un atout pour encaisser les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les candidats? Pas selon Vanessa: ”Être plus sportif ne veut pas dire être en meilleure santé. Il faut supporter le manque de nourriture. Certains candidats costauds physiquement durant ma saison le vivaient mal lorsqu’ils ne mangeaient pas”.

Des propos qui font écho à ceux d’Alexia Laroche-Joubert: “Les sportifs ont besoin de beaucoup de protéines, de beaucoup manger. On s’aperçoit que ce n’est pas forcément eux qui résistent mieux à la faim. J’aurais même tendance à dire que c’est l’inverse”. 

“La richesse de Koh-Lanta, c’est sa diversité”

“Ce qui fait la différence, c’est le mental. J’en suis la preuve”, fait valoir de son côté Frédéric. Il surenchérit: “Des gens plus “classiques” comme moi peuvent tenir le coup”.

Dans la mécanique du jeu, basé en grande partie sur la stratégie, un sportif peut également être perçu comme une menace par les autres candidats. “Dans ma saison il y avait du très lourd. Je terminais souvent troisième derrière Vincent et Sébastien”, confirme Frédéric. Il surenchérit: “Cela m’arrangeait d’une certaine manière car si je brillais trop je me faisais éliminer. Donc, être troisième et être en quelque sorte planqué dans la mêlée, c’était très bien”.

On peut remarquer que comme Frédéric, la plupart des gagnants de Koh-Lanta sont rarement les plus aguerris physiquement de leur cuvée. Et si le nombre de sportifs dans l’émission augmente, il est hors de question pour Alexia Laroche-Joubert de ne privilégier que ce type d’aventurier. “C’est tout le débat de Koh-Lanta, qu’il n’y ait pas qu’une typologie de candidats car cela voudrait dire qu’il n’y a qu’une seule manière de raconter le programme. La richesse de Koh-Lanta c’est sa diversité”.

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