La Chapelle-sur-Erdre: Katell Lereec, la policière agressée va mieux

POLICE - Un policière municipale “dévouée”, “très proche de sa population”. Choc et émotion ce samedi 29 mai au lendemain de l’attaque au couteau contre une policière de 47 ans à Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. L’assaillant, schizophrène...

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Qui est Katell Lereec, la policière municipale agressée à Chapelle-sur-Erdre (Photo d'illustration: les locaux de la police municipale à Chapelle-sur-Erdre où des mots de sympathie et bouquets ont été déposés pour Katell Lereec. Par SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP)

POLICE - Un policière municipale “dévouée”, “très proche de sa population”. Choc et émotion ce samedi 29 mai au lendemain de l’attaque au couteau contre une policière de 47 ans à Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. L’assaillant, schizophrène et fiché pour radicalisation, a agressé et tiré sur plusieurs policiers lors de son interpellation, avant d’être tué par les forces de l’ordre. 

Ce samedi 29 mai, nombreux sont ceux à témoigner leur respect et leur soutien à la policière dont les jours ne sont pas en danger. Lors de l’attaque, elle a été grièvement blessée aux jambes notamment. Les habitants ont déposé à son attention des cartes et des fleurs devant les locaux de la police municipale. Beaucoup saluent sa douceur, son engagement et son professionnalisme.

Policière municipale depuis 20 ans

La victime, Katell Lereec, est née en 1974 et est mère d’un garçon majeur. Elle vit en couple dans une commune voisine, Les Touches, explique Fabrice Roussel, le maire socialiste de cette ville au nord de Nantes.

Les habitants de la commune la connaissent bien, et pour cause: “Elle est policière municipale depuis 20 ans (...) avec forcément un engagement fort, un grand professionnalisme, une capacité à agir avec fermeté, une capacité d’écoute et de dialogue importante”, ajoute-t-il.

Elle a été recrutée “en tant qu’emploi jeune à la fin des années 1990 sur des missions de médiation sociale”, avant de passer le concours de la police municipale, précise l’édile.

“Elle va bien, nous avons eu des nouvelles par son collègue Thierry, on a hâte de la revoir”, explique, rassurée, la coiffeuse qui tient le salon “L’Atelier de Margot” situé juste derrière la police municipale et ses murs bleu ciel. “On venait de la voir cinq minutes avant” l’agression, de retour du marché qui se tient le vendredi matin, explique-t-elle, insistant sur le fait que “c’est vraiment quelqu’un de dévouée à son travail”, “charmante” et “très proche de sa population”.

Une femme “douce”, “dynamique” et “rigolote” 

“Je suis encore très bouleversée”, explique Inès, 77 ans, habituée à croiser la policière”. “Je suis très attristée pour elle, parce qu’elle ne méritait pas ça. Elle est très, très gentille, elle est douce, (...)  même quand elle cause, elle cause doucement”, poursuit Inès, tirant son cabas à courses. “On s’attaque à des gens comme ça qui nous protègent. Par qui va-t-on être protégés si on porte atteinte à ces gens-là ?”, s’inquiète-t-elle.

“C’est une fille formidable, elle a eu de la chance”, se réjouit pour sa part Laurence, qui a partagé sa chambre avec la policière il y a plusieurs années lors d’un séjour au ski. Laurence, 54 ans, explique que la quadragénaire est “dynamique, rigolote, elle a beaucoup d’humour”.

“C’est une femme dynamique, fière de son métier”, abonde un gendarme qui l’a connue, ajoutant que “c’est une sportive, une surfeuse”, tandis que le maire Fabrice Roussel précise qu’elle pratique le badminton.

Les investigations se sont poursuivies ce samedi, notamment sur les lieux de la fusillade où l’agresseur a été neutralisé, a constaté l’AFP. La veille, le procureur de Nantes Pierre Sennès a indiqué que l’enquête était susceptible d’être confiée au parquet national antiterroriste en fonction du résultat des investigations en cours. 

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