La Chine a posé Zhurong, le 1er rover non-américain sur Mars

ESPACE - En 1971, l’ex-URSS avait tenté de poser son propre robot mais il n’avait fonctionné sur la planète rouge que pendant 90 secondes. Avec son robot téléguidé Zhurong, le dieu du feu dans la mythologie chinoise, la Chine est donc devenue...

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ESPACE - En 1971, l’ex-URSS avait tenté de poser son propre robot mais il n’avait fonctionné sur la planète rouge que pendant 90 secondes. Avec son robot téléguidé Zhurong, le dieu du feu dans la mythologie chinoise, la Chine est donc devenue ce samedi 15 mai le second pays, après les États-Unis, à faire atterrir avec succès un rover sur Mars. Un 1er succès technologique d’ampleur avant une mission d’environ 90 jours, comme vous pouvez le constater dans notre vidéo ci-dessus.

Le rover a été parachuté par la sonde Tianwen-1 arrivée en orbite de Mars en février dernier.

“L’atterrisseur Tianwen-1 s’est posé avec succès dans la zone prédéfinie” sur Mars avec le robot “Zhurong”, a indiqué ce samedi CCTV, précisant qu’un “signal” avait été reçu sur Terre. L’atterrissage a eu lieu dans une zone de la planète rouge nommée “Utopia Planitia”, une vaste plaine située dans l’hémisphère nord de Mars.

D’un poids de 250 kilogrammes, Zhurong est équipé de six instruments qui lui permettront d’étudier l’environnement martien. Il dispose d’un spectromètre laser -qui comme la Supercam du rover américain Perseverance peut analyser les roches en les vaporisant-, de caméras optiques, d’un radar pour sonder le sous-sol et d’une station météorologique.

Zhurong est aussi le 1er rover à embarquer un magnétomètre qui pourrait permettre de mieux comprendre pourquoi Mars a perdu son champ magnétique, un évènement qui a contribué à transformer la planète en un lieu hostile à la vie.

Une démonstration technologique

Les retombées scientifiques de la mission chinoise demeurent incertaines. Francis Rocard, responsable du programme d’exploration du système solaire au CNES, pointe au HuffPost que les instruments scientifiques embarqués par Tianwen-1 ne sont “pas aussi performants” que ceux utilisés par les missions américaines.

Il n’en reste pas moins que la mission chinoise est une démonstration technologique de 1er plan. La Chine, explique au Huffpost Athena Coustenis, astrophysicienne et directrice de recherche au CNRS, veut se positionner en “challenger” et jouer dans la cour des grands de l’espace que sont “les États-Unis, la Russie et l’Europe” en rattrapant en une seule mission tout son retard sur les autres nations.

Et la réussite de Tiawen-1 et de son rover Zhurong pourrait ouvrir la voie à des entreprises encore plus ambitieuses. Le lieu de l’atterrissage du rover, la plaine d’Utopia Planitia, contiendrait de la glace, nous explique Francis Rocard, possiblement exploitable pour d’éventuels projets d’habitation.

Plus encore, cette mission pourrait être une étape pour une future mission visant à rapporter des échantillons martiens sur Terre. Un objectif que les autorités chinoises envisagent de réaliser d’ici dix ans pour surpasser les Américains et les Européens qui entreprennent également faire revenir des roches martiennes en 2031.

À voir également sur Le HuffPost: Des images inédites de Mars filmées par la sonde Tianwen-1