La colère de ces policiers après le verdict de Viry-Châtillon

POLICE - “C’est n’importe quoi”. Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés mardi 20 avril devant le palais de justice de Paris sur l’île de la Cité, moins de 72 heures après le verdict du procès en appel de l’attaque des policiers...

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POLICE - “C’est n’importe quoi”. Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés mardi 20 avril devant le palais de justice de Paris sur l’île de la Cité, moins de 72 heures après le verdict du procès en appel de l’attaque des policiers de Viry-Châtillon (Essonne) qui a provoqué une vague d’indignation au sein de la profession.

Par un appel à des rassemblements partout en France, les syndicats entendaient protester contre l’acquittement en appel de huit des treize jeunes accusés d’avoir attaqué et brûlé des policiers le 6 octobre 2016. La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné les cinq autres à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion. Les accusés encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. 

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, plusieurs policiers ont partagé leur amertume, voire leur colère au micro du HuffPost, considérant ce verdict “trop clément”.

C'est la porte ouverte à tout. Plus personne n'a peur des policiers.Romain, policier à Paris

Les victimes reçues à Beauvau

Le verdict, moins sévère qu’en 1ère instance, a provoqué le courroux de plusieurs syndicats de police. “Nous sommes là pour dire notre incompréhension face au verdict”, a déclaré Olivier Hourcau, secrétaire général adjoint d’Alliance, organisateur du rassemblement. “C’est un très mauvais signal envoyé aux policiers. On banalise les agressions envers eux”, a-t-il ajouté.

“Il faut des peines minimum et immédiates pour les agresseurs de policiers. Trop souvent ils sont interpellés et relâchés, ça leur donne un sentiment d’impunité”, a fustigé Rocco Contento, porte-parole d’Unité SGP-Police pour l’Île-de-France.

Dimanche, le maire de Viry-Châtillon avait lui aussi dénoncé cette décision qu’il juge “scandaleuse, lamentable”. “On voit jour après jour que notre justice ce n’est pas à deux vitesses, c’est pas de vitesse du tout”, a ainsi regretté Jean-Marie Vilain sur le plateau de BFMTV, avant d’ajouter, sur le même ton: “dans combien de temps seront-ils dehors, ces voyous?”.

De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il recevrait samedi 24 avril les policiers blessés en 2016 mais a fait valoir qu’il “ne souten(ait) pas les manifestations devant les institutions”.

À voir également sur Le HuffPost : Policiers brûlés à Viry-Châtillon: 5 accusés condamnés, pugilat au tribunal