La déclaration d’amour de Blandine Rinkel à Philippe Katerine
“C’est classique Quelqu’un nous quitte Et il devient un roi La mort rend les gens beaux La mort rend les gens beaux Essaye de dire ça plus vite que moi” Aimez-moi de Philippe Katerine, extrait de l’album Confessions (2019) Comme toujours, Philippe...
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“C’est classique
Quelqu’un nous quitte
Et il devient un roi
La mort rend les gens beaux
La mort rend les gens beaux
Essaye de dire ça plus vite que moi”
Aimez-moi de Philippe Katerine, extrait de l’album Confessions (2019)
Comme toujours, Philippe Katerine formule les choses les plus profondes sans avoir l’air d’y toucher. Avec une malice de croque-mort. Le sourire en coin de celui qui est trop au fait du tragique de l’existence pour le faire peser. “La mort rend les gens beaux” : comme une paire de lunettes spéciales, elle nous fait mieux voir ce qui nous échappe d’ordinaire – tant qu’on croit les choses et les gens immortels et illimités.
“Rappelle-toi Johnny quand il était là/Je trouvais horrible le son de sa voix/Et quand elle s’est tue sa voix/Elle me manquait déjà (…)/Je ne compare pas mais/S’il s’agit de moi-même/Avant mon trépas/Aimez-moi, aimez-moi” : c’est simple et génial comme un verre d’eau dans lequel une larme aurait glissé. Et c’est sans doute ce que nous aimerions tous secrètement dire aux autres, aux proches comme aux inconnus, “aimez-moi tant que je suis là”.