La direction d'Activision Blizzard remaniée après les accusations de sexisme et d'harcèlement

JEUX VIDÉO - L’éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard, en pleine tempête après avoir été accusé d’avoir laissé s’installer discrimination et harcèlement au sein de l’entreprise, a annoncé ce mardi 3 août un léger remaniement au...

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Outre Activision Blizzard, Ubisoft et Riot Games sont aussi dans la tourmente.

JEUX VIDÉO - L’éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard, en pleine tempête après avoir été accusé d’avoir laissé s’installer discrimination et harcèlement au sein de l’entreprise, a annoncé ce mardi 3 août un léger remaniement au sein de sa direction.

Le responsable de la filiale Blizzard Entertainment, Allen Brack, va quitter le groupe “pour poursuivre de nouvelles opportunités”, a indiqué dans une lettre aux employés le directeur des opérations, Daniel Alegre, sans donner plus de justifications. Il est remplacé avec effet immédiat par Jen Oneal et Mike Ybarra, a-t-il ajouté, en mettant en avant le “leadership”, “l’empathie” et “le sens inébranlable des responsabilités” des deux nouveaux dirigeants.

Allen Brack travaillait depuis 15 ans au sein de l’entreprise et y avait tenu divers rôles de management. Il était aussi directement nommé dans une plainte déposée fin juillet par une agence de l’État de Californie chargée d’enquêter sur les affaires en matière de droit civil, accusant le créateur du blockbuster “Call of Duty” d’avoir laissé s’installer une culture sexiste et toxique.

La direction a rejeté les accusations

L’agence reproche notamment à Activision d’avoir échoué à traiter correctement les accusations de harcèlement, discrimination ou représailles transmises par des employés auprès des ressources humaines ou de responsables, affirmant que certaines d’entre elles avaient pourtant été rapportées à Allen Brack.

La direction a initialement cherché à rejeter en bloc les accusations détaillées dans la plainte, déclenchant l’ire de nombreux employés, qui ont signé en masse une pétition et appelé à une grève la semaine dernière. La direction a, dans la foulée, promis des mesures immédiates et des licenciements au sein du groupe.

Ce n’est pas le 1er scandale touchant l’industrie du jeu vidéo, ce secteur étant souvent considéré comme un milieu dominé par une culture d’entreprise masculine, où les dérives sexistes et comportements déplacés sont fréquents. Ubisoft et Riot Games ont également été éclaboussés par des accusations.

À voir également sur Le HuffPost: Devant Activision Blizzard, l’éditeur de Call of Duty, des employés manifestent contre le harcèlement et la discrimination