La folk indomptable d’Anna B Savage, prête à nous hanter longtemps

De ses parents, chanteur et chanteuse de musique classique, Anna B Savage a hérité d’une envie irrépressible de faire entendre sa voix. Elle l’a d’abord fait sur A Common Turn, un 1er album sorti début 2021 en pleine pandémie, contexte peu...

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De ses parents, chanteur et chanteuse de musique classique, Anna B Savage a hérité d’une envie irrépressible de faire entendre sa voix. Elle l’a d’abord fait sur A Common Turn, un 1er album sorti début 2021 en pleine pandémie, contexte peu favorable aux artistes émergent·es privé·es de live. Heureusement, son successeur, InFlux, nous donne une nouvelle chance de découvrir l’ampleur de son talent, dans la lignée d’Owen Pallett ou de Laura Marling.

À la fois humble et raffinée, retenue et frontale, l’autrice-compositrice-interprète nous secoue contre son gré : elle provoque des tourbillons émotionnels sans dégainer aucun autre attirail que son timbre tout en murmures délicats, chantés près du micro, et avec quelques instruments joués du bout des doigts.

Un minimalisme qui n’atténue jamais la dextérité de l’artiste

Sur la chanson-titre, Anna B Savage s’autorise un éclat de rire libérateur qui vient rejoindre des touches électroniques savamment dosées – le producteur et musicien Mike Lindsay (Tunng, Lump) a peaufiné ce disque avec elle.

Souvent réduits à une colonne vertébrale puissante, ces dix morceaux s’appuient sur une guitare acoustique, des instruments à vent et un piano sobre dans un minimalisme qui n’atténue jamais la dextérité de l’artiste. “Arrête de me hanter”, supplie-t-elle dans le refrain de The Ghost, introduction magistrale. Bien au contraire, on se réjouit que ses chansons nous obsèdent.

InFlux (City Slang/PIAS). Sortie le 17 février. Concert le 19 avril à Lille (Le Grand Mix) et le 21 à Paris (La Boule Noire).