"La France face à la guerre" fait (beaucoup) moins d'audience que les débats de 2017

POLITIQUE - Pas de débat. Moins de téléspectateurs. L’émission “La France face à la guerre”, réunissant -sans la moindre confrontation- huit candidats à l’élection présidentielle, a réuni 4,21 millions de téléspectateurs. Un score non négligeable,...

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Anna Hidalgo photographiée sur le plateau de

POLITIQUE - Pas de débat. Moins de téléspectateurs. L’émission “La France face à la guerre”, réunissant -sans la moindre confrontation- huit candidats à l’élection présidentielle, a réuni 4,21 millions de téléspectateurs. Un score non négligeable, puisqu’il représente 19,9% de part d’audience, mais qui reste très loin de la performance des précédents de l’élection présidentielle précédente.

Le 20 mars 2017 en effet, le débat à cinq candidats avait réuni 9,80 millions de spectateurs, soit plus du double que ce que TF1 a enregistré hier soir. Par ailleurs, organisé sur BFMTV et CNews (des chaînes aux audiences plus faibles que TF1), le format à 11 candidats avait quant à lui attiré 6,3 millions de citoyens. Preuve que la formule retenue par la 1ère chaîne, et qui a agacé certains téléspectateurs, n’aura pas incité un nombre équivalent de citoyens à s’intéresser en longueur à la prochaine échéance électorale.

Speed dating

Selon un sondage réalisé début février, 7 Français sur 10 voulaient un débat entre les candidats, dont Emmanuel Macron. Or, ce lundi 14 mars, ils ont eu droit à une succession d’entretiens, organisés façon speed dating et sans la moindre aspérité. Un format qui a eu comme conséquence le fait de laisser les candidats sélectionnés présenter leurs idées dans leurs couloirs, sans pouvoir les défendre en les confrontant à des positions adverses.

Difficile dans ces conditions de faire bouger les lignes et de modifier la hiérarchie établie dans les sondages. Défilant sur un ring sans adversaires, les candidats à l’élection présidentielle n’ont donc jamais été mis en difficulté lors de ces grands entretiens. Aucune opposition ni convergence n’étaient possibles, tant tout semblait calibré pour éviter le moindre contact entre les protagonistes.

Que retenir de plus de ce que chacun avait déjà dit dans leurs précédentes interventions médiatiques? Pas grand chose, si ce n’est de menues différences de postures ou de gestuelles, qui semblent dérisoires en pareil contexte électoral. Ce qui peut expliquer les résultats d’audience.

À voir également sur Le HuffPost:Comment les soutiens de Macron justifient son refus de débattre