La Nouvelle-Zélande soutient ses entraîneurs féminins
La Nouvelle-Zélande propose un nouveau programme de mentorat pour entraîneurs féminins De grands noms comme Katie Duncan participent à l’édition 2021 Objectif : faire bouger les lignes à l’approche de la Coupe du Monde Féminine 2023 Malgré...
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- La Nouvelle-Zélande propose un nouveau programme de mentorat pour entraîneurs féminins
- De grands noms comme Katie Duncan participent à l’édition 2021
- Objectif : faire bouger les lignes à l’approche de la Coupe du Monde Féminine 2023
Malgré quelques évolutions notables au cours de la dernière décennie, seuls trois des 16 sélectionneurs concernés par la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2007™ étaient des femmes. Douze ans plus tard, ce chiffre est passé à neuf sur 24.
Cette tendance laisse espérer une nouvelle augmentation lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™, que la Nouvelle-Zélande organisera conjointement avec l’Australie.
Le programme de mentorat pour entraîneurs proposé par New Zealand Football (NZF) s’inscrit dans cette démarche. Les participantes ont évidemment tout à y gagner mais, au-delà des cas personnels, l'opération vise à améliorer la visibilité des femmes, créer des exemples à suivre et changer l’image des femmes entraîneurs. Selon Ashleigh Cox, responsable du développement du football féminin de la NZF, quelques techniciennes hésiteraient à participer à des stages, "de peur d’être la seule femme du groupe".
Toujours chercher à progresser
Les participantes auront la chance de travailler aux côtés de trois techniciennes de renom : Gemma Lewis, qui a participé au programme de mentorat pour entraîneurs de la FIFA en 2019, Natalie Lawrence et Maia Vink. Tom Sermanni, le sélectionneur des Football Ferns, se charge de superviser l’ensemble de la structure.
Face à la qualité des candidatures, les organisateurs n’ont eu d’autre choix que d’augmenter le nombre de places, pour accueillir neuf personnes au total. On trouve notamment parmi les participantes des entraîneurs et des adjointes de première division, l’actuelle capitaine de Capital Football Katie Barrot ou encore Maika Ruyter-Hooley, une habituée de l’élite néo-zélandaise. Katie Duncan est également de la partie. Incontournable au sein du milieu de terrain de la Nouvelle-Zélande pendant une dizaine d’années, l’ancienne internationale a raccroché les crampons après avoir disputé sa quatrième Coupe du Monde Féminine, il y a deux ans en France.
Elle entame aujourd’hui un nouveau chapitre de sa longue histoire d’amour avec le football et, selon ses propres dires, ce programme constitue un excellent moyen de faciliter sa transition entre deux mondes. "J’ai adoré ce sentiment de faire encore partie d’une équipe. Cet aspect m’a servi de trait d’union entre ma vie de joueuse et ma nouvelle carrière", explique Duncan à FIFA.com. "C’était merveilleux de rencontrer ces jeunes femmes qui voulaient profiter de mes expériences pour poursuivre leur apprentissage. Mais le métier d’entraîneur implique d’assimiler beaucoup de connaissances et de toujours chercher à progresser. C’est quelque chose qui me plaît."
L’internationale aux 125 sélections estime que les obstacles sur la route des femmes qui souhaitent devenir entraîneurs sont nombreux. "Même si les chiffres montrent une lente augmentation, il existe plusieurs raisons pour lesquelles les femmes sont encore rares dans ce milieu", admet-elle. "Par exemple, l’absence de modèles est un facteur important, surtout auprès des jeunes joueuses. Pour l’avoir vécu, je sais aussi qu'il est souvent difficile de trouver le juste équilibre entre le sport, son rôle de mère et sa place d’épouse, surtout lorsqu’on a des enfants en bas âge. On pourrait aussi citer les différences de salaire importantes entre les entraîneurs d’équipes féminines et masculines."
Former, impliquer et inspirer
À deux ans de la première Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ disputée dans l’hémisphère sud, NZF souhaite poser un maximum de jalons, y compris en dehors du terrain. "Nous espérons que ce programme n’aura pas pour unique effet d’ouvrir des portes aux femmes qui souhaitent exercer le métier d’entraîneur au plus haut niveau. Nous voulons également voir davantage de femmes s’impliquer dans l’organisation des entraînements au niveau local. Pour ce faire, nous enverrons davantage de formatrices sur le terrain", annonce Ashleigh Cox
"Les chiffres de la participation sont en augmentation constante, la Coupe du Monde va avoir lieu chez nous et tout le monde souhaite voir plus de femmes sur les bancs de touche. Pour nous, c’est une occasion en or de former des personnalités de premier plan, qui pourront à leur tour instruire et inspirer la prochaine génération dans les années à venir", conclut-elle.