“La Passagère”, “Joyland”, “The Banshees d’Inesherin” : voici les sorties de la semaine
La Passagère de Héloïse Pelloquet “Ce n’est pas comme si La Passagère était le 1er ou le dernier film à décrire l’envol d’une femme, à admirer sa liberté – et c’est tant mieux. Ce n’est pas “l’histoire” ou le sujet du film d’Héloïse Pelloquet...
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La Passagère de Héloïse Pelloquet
“Ce n’est pas comme si La Passagère était le 1er ou le dernier film à décrire l’envol d’une femme, à admirer sa liberté – et c’est tant mieux. Ce n’est pas “l’histoire” ou le sujet du film d’Héloïse Pelloquet (monteuse de formation – La Passagère est son 1er long métrage) qui importent ici, qui enthousiasment. C’est, eh oui, encore une fois, sa mise en scène, et surtout la manière dont est filmée son actrice principale. Car on a rarement vu une comédienne, pourtant célèbre, filmée avec autant d’attention, de tendresse, de volonté de la montrer dans toute la splendeur de son âge.”
Lire la critique de Jean-Baptiste Morain
Joyland de Saim Sadiq
“Joyland se dévoile très habile dans sa façon de tricoter en chorale ces entrelacs d’existence, de faire éclore les désirs contraints de ses personnages qui butent contre les bords du format carré de l’image. Traversé de détails signifiants sur le visible et l’invisible (une partie de cache-cache, un voile, une obscurité), Joyland se montre et se regarde intensément et surpasse sa douleur par un sauvetage avec une éclaircie à l’horizon.”
Lire la critique de Marilou Duponchel
The Banshees d’Inesherin de Martin McDonagh
“Là où ces Banshees d’Inisherin pouvaient tenir quelque chose, c’est sur le motif de l’idiot du village, thème à la fois grotesque et tragique qui donne son relief au seul face à face véritablement intéressant du film : celui qui oppose Pádraic et le jeune Dominic, dans des scènes marécageuses de bêtise et d’alcool où le film semble parfois sombrer dans une folie plus authentique, et se libérer de ses grosses ficelles.”
Lire la critique de Théo Ribeton
Par cœurs de Benoît Jacquot
“La frontalité et la légèreté du dispositif permettent au film d’accueillir l’instant (savoureuse séquence où Huppert s’étonne, mi-amusée mi-agacée, d’avoir oublié la caméra et d’avoir sans doute ainsi relâché le contrôle) et valent aussi comme un commentaire vivant sur le cinéma de Jacquot lui-même, son appétence pour l’adaptation littéraire, son obsession de l’acteur et de l’actrice (surtout).”
Lire la critique de Marilou Duponchel
Hinterland de Stefan Ruzowitzky
“D’un point de vue narratif, le film ne suit hélas pas son ambition formelle. Servi par des dialogues étonnamment vides et artificiels, et d’une ligne dramatique digne d’un polar de gare glauque, il ne parvient jamais à insuffler une quelconque tension et oscille quelque part entre une imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq. Il ne reste à la fin que le souvenir lointain et brumeux d’un film qui s’est réduit lui-même à un simple concept formel, évidé de toute matière.”
Lire la critique de Ludovic Béot