La plus grande prairie sous-marine au monde se situerait dans l'océan Indien
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE - À bord d’un bateau de Greenpeace voguant dans un coin reculé de l’océan Indien, des scientifiques ont exploré ce qu’ils croient être la plus grande prairie d’herbes marines du monde. Et cette vaste étendue sauvage...
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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE - À bord d’un bateau de Greenpeace voguant dans un coin reculé de l’océan Indien, des scientifiques ont exploré ce qu’ils croient être la plus grande prairie d’herbes marines du monde. Et cette vaste étendue sauvage pourrait être un outil crucial dans la lutte contre le changement climatique, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.
La prairie marine se situe dans l’océan Indien sur le banc de Saya de Malha. Selon les scientifiques accompagnant Greenpeace, cette grande prairie d’herbes tapisserait une superficie de la taille de la Suisse.
Un “endroit étrange”
C’est pour étudier cette région encore peu explorée que le navire Arctic Sunrise de Greenpeace, a navigué avec une équipe de scientifiques à son bord jusqu’à cet endroit isolé, situé à peu près entre les Seychelles et l’île Maurice. Une entreprise difficile dans des eaux aux profondeurs extrêmement variables créant un “endroit étrange”, comme l’a décrit à l’agence Reuters le professeur d’écologie de l’Université d’Exeter, Kirstin Thompson.
“Le fond marin qui l’entoure est à des milliers et des milliers de mètres de profondeur. Donc, lorsque ces courants frappent les bords de la rive, il y a une houle très dérangeante”, a-t-elle expliqué.
Des feuilles d’herbes marines flottant dans l’eau ont été collectées pour être analysées. Des échantillons ont également été prélevés pour identifier quelques-unes des milliers d’espèces dont on pense qu’elles prospèrent dans l’écosystème de Saya de Malha.
Des ressources menacées par l’activité humaine
Un véhicule sous-marin télécommandé a été déployé pour enregistrer des images rares provenant de parties plus profondes du banc. La quantité de carbone qui peut être captée à Saya de Malha n’est pas établie, mais des études suggèrent qu’à l’échelle mondiale, les herbes marines stockent plus de dioxyde par mètre carré que les forêts.
On pense que les herbes marines couvrent plus de 258.998 kilomètres carrés dans le monde - mais les estimations sont floues en raison de données inégales, selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le PNUE avertit également que l’équivalent d’un terrain de football d’herbes marines est perdu toutes les trente minutes en raison de l’activité humaine.
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