La royauté britannique admet devoir "faire plus" en termes de diversité de ses employés
DIVERSITÉ - Le palais de Buckingham a admis ce jeudi 24 juin devoir “faire davantage” pour favoriser la diversité au sein du personnel employé par la famille royale britannique, publiant pour la 1ère fois des statistiques à ce sujet rendu brûlant...
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DIVERSITÉ - Le palais de Buckingham a admis ce jeudi 24 juin devoir “faire davantage” pour favoriser la diversité au sein du personnel employé par la famille royale britannique, publiant pour la 1ère fois des statistiques à ce sujet rendu brûlant par les récentes accusations de racisme.
Cette publication intervient en pleine remise en question pour la famille royale britannique après les propos dévastateurs du prince Harry et de son épouse Meghan Markle, qui se sont mis en retrait de la monarchie et se sont installés en Californie.
Le palais de Buckingham a révélé dans son bilan financier annuel pour 2020-2021 que la proportion de ses employés issus de minorités ethniques n’était que de 8,5%, avec un objectif de 10% pour 2022.
Au Royaume-Uni, environ 13% de la population est issue d’une minorité ethnique, selon les données du dernier recensement, en 2011.
“Nous ne sommes pas au niveau où nous voudrions être, malgré nos efforts”, a expliqué une source au sein du palais à l’agence de presse PA. “Nous reconnaissons que nous devons faire davantage”.
Cette source a qualifié d’”étape importante” la publication de ces chiffres, qui étaient auparavant réservés à un usage interne. Elle a expliqué qu’en agissant ainsi, le palais s’attend à “rendre des comptes sur les progrès que nous avons réalisés. Et si nous ne faisons pas de progrès, nous devrons expliquer pourquoi”.
Des accusations prises “très au sérieux”
Dans une entrevue donnée en mars à Oprah Winfrey, et visionnée par quelque 50 millions de personnes dans le monde, Harry, un des petit-fils de la reine Elizabeth II, et son épouse métisse Meghan, avaient raconté qu’un membre non nommé de la famille royale s’était inquiété de la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie avant sa naissance.
La souveraine, qui est la cheffe de l’Etat dans des pays très divers via le Commonwealth, avait réagi en affirmant prendre “très au sérieux” les accusations de racisme portées par Meghan et Harry. Mais elle s’était engagée à les traiter “en privé”, soulignant à ce sujet que les “souvenirs peuvent varier”, ce qui semblait montrer qu’elle ne prenait pas ces déclarations pour argent comptant.
Le frère de Harry, William, avait aussi défendu la famille royale, répliquant à un journaliste quelques jours après la diffusion de l’entrevue : “nous ne sommes pas du tout une famille raciste”.
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