“La Symphonie des éclairs” dévoile les fulgurances électroniques de Zaho de Sagazan
“Elle ne savait pas s’exprimer autrement qu’en criant tout bas”, chante-t-elle. Pourtant, Zaho de Sagazan a trouvé le timbre sonore qu’il lui (nous) fallait : le plus souvent grave, propice à une élévation sentimentale, toujours proche de nos...
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“Elle ne savait pas s’exprimer autrement qu’en criant tout bas”, chante-t-elle. Pourtant, Zaho de Sagazan a trouvé le timbre sonore qu’il lui (nous) fallait : le plus souvent grave, propice à une élévation sentimentale, toujours proche de nos oreilles.
Forte d’un buzz allant crescendo et d’une belle impression laissée aux Trans Musicales de Rennes 2022 et à l’Hyper Weekend Festival en janvier, cette pianiste au nom déjà littéraire, quasi oulipien, publie son 1er album. Après une enfance sensibilisée à l’art grâce à un père plasticien et une mère enseignante, et une vague tentative d’études en gestion (sic), Zaho a travaillé dans un Ehpad en confectionnant, au fil des saisons, les morceaux qu’elle délivre aujourd’hui dans cet ensemble remarquablement abouti.
Un rêve cold wave crépusculaire
Sur une trame synthpop, voire clairement electro, accompagnée d’un ensemble de claviers expressifs, elle explique l’autre destructeur·rice, qu’il ou elle soit ami·e ou amant·e. La diction est impeccable, appuyée mais nerveuse, ressuscitant Pia Colombo ou Barbara. À la production, Alexis Delong et Pierre Cheguillaume (du groupe nantais Inuït) ont incité Zaho de Sagazan à s’aventurer au-delà de la chanson organique. Avec La Fontaine de sang, elle habite un rêve cold wave crépusculaire. Sur le clubbing de Tristesse, elle refuse d’être manipulée par des “mains dégueulasses de désespoir”. Des mélodies, de l’esprit, des beats… tout nous plaît.
La Symphonie des éclairs (Disparate/Virgin Records/Universal). Sortie le 31 mars. En tournée française et en concert au Trianon, Paris, le 18 avril.