La Turquie marque les esprits

La Turquie a entamé les qualifications pour Qatar 2022 tambour battant Un retour en Coupe du Monde, 20 ans après ? Quelles sont les leçons à retenir de ces deux 1ers succès ? Vingt ans après sa dernière apparition au plus haut niveau, la Turquie...

La Turquie marque les esprits

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Ozan Tufan of Turkey celebrates with teammates after scoring 
  • La Turquie a entamé les qualifications pour Qatar 2022 tambour battant
  • Un retour en Coupe du Monde, 20 ans après ?
  • Quelles sont les leçons à retenir de ces deux 1ers succès ?

Vingt ans après sa dernière apparition au plus haut niveau, la Turquie est-elle prête à faire son grand retour en Coupe du Monde de la FIFA™ ? Il est évidemment encore trop pour le dire, mais on peut en revanche affirmer que les Turcs ont parfaitement débuté leur aventure. Versés dans le Groupe G des qualifications européennes, l’un des plus difficiles, ils bouclent ces deux 1ères levées avec six points au compteur.

En guise d’entrée en matière, les Ay Yıldızlılar étaient opposés aux Pays-Bas. Dans son antre du stade Atatürk, la Turquie s’est appliquée à démontrer qu'il faudrait compter avec elle cette année : sa victoire 4-2 face à une solide formation Oranje a marqué les esprits

Trois jours plus tard, elle signait son 1er succès en déplacement (3-0), sur la pelouse de la Norvège. Une fois de plus, face à un candidat à la qualification, les Turcs ont fait causer la poudre : jamais l’équipe nationale n’avait entamé des préliminaires d’une Coupe du Monde par deux victoires.

À l’approche du choc contre la Lettonie, programmé le mardi 30 mars, le rêve d'une troisième qualification pour la reine des compétitions commence à faire son chemin dans l’esprit des supporters turcs, connus pour leur enthousiasme légendaire. Il faut dire que la dernière apparition de la Turquie en phase finale remonte déjà à 2002.

Lors de Corée/Japon 2002, Hasan Sas, Hakan Sükür et Ilhan Mansiz avaient créé la surprise en s’invitant dans le dernier carré de la compétition, avant de chuter face au Brésil, futur lauréat de l’épreuve. La Turquie avait tout de même quitté l’Asie sur une note positive, après avoir remporté le match pour la troisième place devant la République de Corée. Hakan Sükür en avait profité pour inscrire le but le plus rapide de l’histoire de la compétition, après onze secondes de jeu.

Aujourd’hui, Senol Günes est aux commandes. Pour renouer avec ce prestigieux passé, le sélectionneur s’appuie sur un groupe où se côtoient habitués de la Süper Lig et internationaux expatriés. Le capitaine Burak Yilmaz incarne parfaitement cette confiance retrouvée. "Nous avons d’excellents défenseurs et nous n’avons pas de raison d’être inquiets. Nous n’avons jamais eu peur de personne", lançait-il avant d'affronter la Norvège d'Erling Haaland.

Les clés du succès

Une défense solide : contre les Pays-Bas et la Norvège, la défense turque a dû faire face à des attaquants de la trempe de Memphis Depay ou Erling Haaland, considérés, à l’heure actuelle, comme faisant partie des meilleurs au monde à leur poste. Mais avec des titulaires comme Ozan Kabak (Liverpool), Caglar Söyüncü (Leicester) et Kaan Ayhan (Sassuolo), la Turquie peut s’appuyer sur des joueurs rompus aux joutes de haut niveau.

Une efficacité maximale : sept buts en deux matches pour huit tirs cadrés au total. Jusqu’à présent, les Turcs font preuve d'une efficacité optimale. Cette réussite doit sans doute beaucoup à la présence dans leurs rangs de footballeurs de 1er plan, à l'image de Hakan Calhanoglu (AC Milan). "Nous ne manquons pas de talent, c’est vrai. Néanmoins, nous pouvons encore progresser tactiquement et sur le plan du jeu. Ozan Tufan et Ugurcan Cakir étaient les seuls pensionnaires du championnat de Turquie présents dans le onze de départ. Ça en dit long sur la richesse de notre effectif."

Un doublé et un triplé : "Je veux vraiment tout faire pour que nous soyons du voyage au Qatar", lance le capitaine Yilmaz lorsqu’on l’interroge sur ses ambitions. Et l’ancien joueur du Besiktas ne se contente pas de donner de la voix ; contre les Pays-Bas, il s’est distingué en signant un triplé. Quelques jours plus tard, Ozan Tufan a fait mouche à deux reprises, contre la Norvège. En d’autres termes, la Turquie peut également compter sur des individualités capables de faire la différence dans les grandes affiches.

Le départ canon de la Turquie sur la route du Qatar a ravivé l'espoir d'un retour en phase finale. Si la génération actuelle parvient à mener son équipe jusqu’au bout de l’exploit, elle entrera à son tour dans la légende, en compagnie des Calhanoglu, Söyüncü et autres Tufan.